jeudi 27 décembre 2007

JOYEUSES FETES A TOUS LES BOURGUIGNONS !

Joyeux fêtes à vous, fiers Bourguignons, ô mes compatriotes tant aimés, je vous les souhaite festives et dansantes comme vous avez toujours su si bien le faire et comme vous le ferez encore tant que le souffle de la Bourgogne Libre fera battre nos coeurs radieux, illuminés par l'invincible éclat de la liberté !
Pour bien célébrer ces fêtes dans une joie pure et séraphique je voudrais partager avec vous ce petit morceau joué à la flûte par votre humble serviteur. C'est une comptine que l'on retrouve de temps en temps dans quelques compilations, mais dont beaucoup ignorent qu'elle provient de Bourgogne, et même plus précisément, de Semur-en-Auxois même, des générations de Bourguignons ont célébré la naissance du Christ sur cet air jovial et fraternel, enjoué comme les Semurois et vif comme nos âmes avinées !
Je suis sûr qu'il fera vibrer la fibre patriotique de tous les Bourguignons de coeur !
Je l'ai accompagnée d'une petite vidéo qui célèbre la beauté de la fière cité de Semur-en-Auxois et toutes ses délicieuses traditions (j'ai bien dit toutes) mais j'ai assez parlé je crois, place à la musique et encore une fois : joyeuses fêtes à tous !


lundi 24 décembre 2007

La revanche des Sioux !

Après les Est-Timorais, les Catalans (qui auront un referendum sur leur indépendance en 2104), les Indiens d'Amérique du Sud dont l'ONUa reconnu le droit à l'autodétermination, c'est au tour des Sioux de proclamer leur indépendance ! Oui les Sioux, vous savez ces gens qui portent des plumes dans les cheveux pour unique parure dans une indécence peu catholique, hurlent en tapant sur leur bouche et scalpent les cow-boys pendant leurs week-ends. Eux-mêmes Je fûs moi-même très surpris d'apprendre que les Américains en avaient épargné quelques uns, leur chef, Russel Means (Moyens Rousseâtres en français), dont vous pouvez voir plus haut le visage, nous prouve pourtant qu'ils sont bien vivants et même plus vivants que certains autres peuples qui vivent encore dans la soumission la plus lâche à leurs envahisseurs (oui c'est à vous que je m'adresse Bourguignons francisés qui supportez avec mollesse l'occupation que vous subissez sans rejoindre le MLB).

Voici comment il faut traiter les envahisseurs.

Moyens Rousseâtres a dénoncé les traités passés avec les Etats Unis en ces termes : "des mots sans valeur sur du papier sans valeur qui ont été violés maintes fois afin de voler notre culture, notre terre et nos coutumes", on ne saurait mieux qualifier les traités qui nous lient à la France, et voici comment il a décrit les actuels représentants du peuple Sioux : "des collabos, des Indiens de Vichy", voilà qui a dû faire grincer quelques dents et qui pourrait s'employer très justement à propos de monsieur Patriat (dont je suis toujours sans nouvelles). Il a ensuite ajouté : "Cette nouvelle nation est une nécessité, car les Indiens sont méprisés par les autorités américaines et en ont assez de vivre dans un système colonial d'apartheid", en changeant simplement le mot Indiens par celui de Bourguignons, je pense pouvoir reprendre à mon compte les mots de ce sage, que je salue ici-même d'un Hugh fraternel !
Amis Bourguignons, l'actualité nous éclaire une fois encore sur le sens de l'Histoire, sur le vent de la justice qui s'abat inéluctablement sur tous les oppresseurs de ce monde. L'Histoire donnera raison à la Bourgogne, toutes les colonisations sont vouées à l'échec, et il est temps pour nous aussi de réclamer notre indépendance. Merci aux Sioux pour cette leçon de courage qui je l'espère invitera bon nombre de Bourguignons à rejoindre notre noble cause ! Vive la Bourgogne Libre et gloire au nouvel Etat libre du Lakota !

Malgré les conflits, le commerce restera toujours un moyen d'apaiser les tensions entre les nations, comme le prouve cette image.

lundi 17 décembre 2007

Le Timor oriental : pas si petit que ça et bien vivant !

Connaissez-vous le Timor Oriental ? Non ? Et pourtant les Est-Timorais sont les Bourguignons de l'Asie du Sud-Est, à quelques différences près toutefois qui tempèrent ce jugement que d'aucuns trouveraient, bien à tort d'ailleurs, trop hâtif : ils sont plus petits, légèrement plus bridés au niveau du regard, leurs nez sont plus épatés, leur peau est légèrement plus flavescente, voire citronnée, leurs cheveux sont noirs et secs, leurs lèvres ont un aspect simiesque, quasi-bestial et ils s'expriment dans un dialecte à peine civilisé. Au déla de ces quelques différences bien légitimes étant donné l'éloignement géographique qui sépare nos deux nations, ce sont les similitudes qui doivent attirer notre attention : le Timor Oriental est lui aussi peuplé de joyeux drilles, dont la simplicité d'esprit n'a d'égal que la bonhommie des moeurs, leurs coutumes sont également imprégnées de ce goût du faste et de l'enthousiasme débridé (enfin pas complètement débridé non plus), et observez attentivement leur danse nationale , les ressemblances, que dis-je, les similitudes avec la morvandelle ne sont-elles pas troublantes pour deux pays situés aux antipodes l'un de l'autre ?

Un brave est-timorais, dans sa jovialité, sa candeur et sa rusticité toute primitive.

Mais au délà de ces apparences, l'exemple du Timor Oriental doit nous frapper, nous autres Bourguignons, par ce qu'il est l'accomplissement d'un mouvement indépendantiste. Envahis tour à tour par les Portugais puis les Indonésiens les Est-Timorais ont sû se débarasser du poids de leur occupation, ils déclarèrent leur autonomie en 1999 et leur indépendance en 2002, qui fût reconnue par toute la communauté internationale. L'exemple de la détermination et du goût de la liberté du Timor Oriental est, à tout point de vue, admirable, ils surent résister à un régime quasi dictatorial, soutenu financièrement et militairement par les Etats Unis et ne renoncèrent jamais à leur volonté farouche d'indépendance. Cet exemple doit frapper le coeur de tous les pays occuppés comme le notre, il prouve en outre que l'indépendance est un rêve accessible, qu'il n'est pas une simple utopie mais que l'opiniatreté d'un peuple est toujours payante aux yeux de l'Histoire. Ce que je veux dire c'est que si les Est-Timorais sont parvenus à l'indépendance, malgré leur faible niveau de développement et leurs évidentes lacunes civilisationnelles, alors rien ne s'oppose à ce que la Bourgogne imite leur glorieux exemple !

Certes cela se fit après un conflit provoquant près de 200 000 morts et aujourd'hui le Timor Oriental est l'un des pays les plus pauvres du monde, situé au 142° rang mondial pour l'indice de développement humain. Mais rendez-vous à Dili, demandez à un Est-Timorais, si tant est que vous puissiez comprendre leur dialecte incognoscible, s'il regrette l'indépendance ou bien s'il préfererait vivre dans un pays plus riche mais occupé, et il n'en sera pas un seul qui ne sera pas prêt à payer le tribut de la liberté plutôt que de subir le fardeau même douillet de l'oppression !

Vive la Bourgogne et vive le Timor-Oriental libres !


mercredi 12 décembre 2007

Concert de soutien au mouvement de libération de la Bourgogne

Le mouvement de libération de la Bourgogne compte désormais un soutien de choc dans le fameux groupe dijonnais : Les vicomtes de Beaumont. Renouvellant le thème de l'artiste engagé, les vicomtes de Beaumont n'ont pas hésité à mettre leur génie musical au service de la plus noble des causes pour tout bourguignon qui se respecte : la lutte pour l'indépendance.

Ne manquez donc pas ce moment historique, et moi je vous dis à vendredi et bon concert (et pour celà Dieu sait qu'on peut faire confiance aux vicomtes de Beaumont).

lundi 10 décembre 2007

Intermède musical

Ayant beaucoup de travail en ce moment et ne pouvant accorder cette semaine tout le temps qu'il faudrait à ce site, je voudrais vous montrer une petite vidéo d'un chanteur bourguignon trop méconnu à mon goût.

Cliquez ici.

Bonne écoute !

jeudi 6 décembre 2007

L'ordre de la Toison d'Or

Non la Toison d'Or n'est pas seulement un centre commercial en délabrement ni une vieille légende grecque rendant hommage à des moeurs ambigües, depuis le 10 janvier 1430, c'est aussi un pretigieux ordre de chevalerie bourguignonne. Elle trouve son origine dans l'incroyable capacité bourguignonne à sublimer les turpitudes français, en effet le roi d'Angleterre, subjugué par les innombrables qualités de Philippe le Bon (on le serait à moins), et afin de le remercier pour son aide dans la lutte contre les Français lors de la Guerre de Cent ans et de saluer ses légendaires succès auprès de la gente féminine (ou féminisante), décide de lui remettre la décoration la plus prestigieuse : l'ordre de la jarretière (l'ordre des chevaliers preux et galants). Or voilà, accepter une récompense du roi d'Angleterre revenait à le reconnaître officiellement comme suzerain, et le roi de France fit valoir sa suzeraineté sur le duc de Bourgogne (suzeraineté toute théorique d'ailleurs, la Bourgogne étant indépendante dans les faits, et sur laquelle voulait revenir Charles le Téméraire s'il avait eu le temps d'achever sa geste éblouissante). Vexé de n'avoir pû être décoré Philippe le Bon décida de créér son propre ordre, plus prestigieux encore, qu'il baptisa du nom de la Toison d'Or, comparaison subtile avec sa propre quête pour l'indépendance et qui illustre l'immensité de sa culture classique (bien avant que les premiers humanistes français apparaissent et ne diffusent la culture grecque dans la société, avec un siècle de retard sur les Bourguignons). Le prestige de cet ordre ne se démentit jamais, chaque bourguignon était prêt à donner sa vie pour tâcher d'obtenir cette récompense sublime, et elle décora des personnages aussi illustres que le brave Roland d'Uytkercke, l'impavide Jehan de Créquy, l'illustre Jacques de Crèvecœur ou encore le fameux Baudot de Noyelles-Wion, celèbre pour ses bons mots en fin de banquet (il est l'auteur de ce fameux contrepet, toujours aussi délectable : "Les Françoys n'ont guère le sang froy").

Philippe le bon, créateur et premier chevalier de l'ordre de la Toison d'Or qu'il arbore fièrement à son cou magnanime.

Comme l'indique la photo montrée précédemment la médaille elle-même se compose d'une belle toison dorée, que l'on retrouve aux cous du Bon et du Téméraire sur tous leurs portraits, mais aussi de briquets et de pierres illustrant la devise de l'ordre : Ante Ferit Quam Flamma Micet (Il frappe avant que la flamme ne brille, pour les imbéciles qui ne comprendraient pas le latin), et dans lesquels on trouve deux B entrecroisés, montrant la souveraineté du duc sur les deux Bourgogne (le duché et le comté, aujourd'hui Franche-Comté, voilà qui devrait achever de convaincre nos camarades franc-comtois de rejoindre nos rangs).
Lors du démantèlement du duché et du mariage avec l'empereur Maximilien l'ordre passa chez les habsbourg, qui eux même allèrent se nicher en Espagne puis en Autriche, voilà pourquoi il existe désormais deux ordres, l'un plutôt catholique (l'Autrichien) l'autre plus honorifique (l'Espagnol). Il n'a rien perdu de son immense prestige (au contraire) et n'est distribué qu'à des personnages hautement renommés, et non pas distribués à la sauvette à des présentateurs télés ou à des artistes de pacotille comme une certaine légion d'honneur d'un pays qu'il est préférable de ne pas nommer. L'ordre de la Toison d'or reste vivement sollicité etla dernière réunion se déroula pas plus tard que la semaine dernière, elle fût présidé par Charles de Habsbourg Lorraine dont je me demande s'il n'est pas l'actuel descendant des ducs de Bourgogne, sa grande ambition pourrait en faire un personnage digne de ce poste, mais la question généalogique devra être explorée plus attentivement.

Nous, le comité de libération de la Bourgogne, demandons officiellement, qu'une fois l'indépendance acquise, l'ordre de la Toison d'Or soit intégralement réstitué au duché de Bourgogne.
Il va de soi que ceux qui auront défendu avec le plus d'ardeur l'indépendance seront légitimement récompensé par cette prodigieuse médaille. Alors si vous aussi, comme Philippe le Bon, Albert II ou Guilbert de Lannoy vous voulez obtenir l'odre de la Toison d'Or, vous savez quel mouvement il faut soutenir.

A bon entendeur !

dimanche 2 décembre 2007

L'indépendance à portée de poste (2)

Suite aux propositions de patriotes bourguignons, nous avons décidé d'envoyer de nouvelles lettres afin d'obtenir notre indépendance, dans une forme plus rigoureuse (afin de respecter la volonté de notre base militante).

Une au président Sarkozy :



Une au conseil régional de Bourgogne :



Et une à l'ONU :



Et bien maintenant il ne nous reste plus qu'à acheter quelques bonnes bouteilles de Bourgogne et s'apprêter à les vider lors du prochain passage de la poste pour célébrer bourguignonement la libération tant attendue !

mercredi 28 novembre 2007

France, terre de violence

Je me rendais pas plus tard que ce week-end, à Paris, capitale de la France et par là-même, ville la plus représentative de ce triste pays dont nous avons suffisament déploré les turpitudes. Tandis que je devisais avec un mien camarade indépendantiste, suite à notre visite du Louvres (le fameux musée des pillages français) sur la suprêmatie, à nos yeux incontestable, de la peinture flamande, donc bourguignonne, sur toutes les autres et à peine avions nous fait quelques pas dans ce qu'on appelle là bas le métropolitain, aussi nommé métro (sorte de transport souterrain assez curieux, précision que je donne pour ceux qui auraient la chance de ne jamais s'être rendu dans cette sinistre contrée) un groupe de jeunes forcenés m'assena un violent coup de pied dans le dos qui me projeta au sol. D'abord surpris par cette agression intempestive, visiblement hostile, je décidai de réagir promptement, bien déterminé à ne pas me laisser faire. Mon camarade étant taillé comme une ablette et la supériorité numérique étant manifestement de leur côté, la solution de l'autodéfense m'apparut assez dérisoire, d'autant plus que mon ami était déja au sol, tâtant péniblement de la semelle de nos agresseurs. Au moment où je voulus me relever j'eus alors à l'esprit l'image de mon modèle politique, l'immense mahatma Ghandi, le fameux prince de la non-violence, et n'écoutant que mon courage, je décidai de mettre ses paroles en application en courant à toutes jambes le long des couloirs du métro, stupéfiant mes agresseurs par la célérité de mon pas de course, et les laissant planter là, hébétés, seuls avec mon ami. Mon camarade opta lui aussi pour la non-violence, mais d'une façon plus démonstrative, en se laissant rouer de coups par ses assaillants et en opposant à leurs coups de poing brutaux, un flot de sang bien senti qui immacula les murs du métro, leur laissant bien entrevoir toute la vanité de leur action (encore que je doute qu'ils aient su tirer tout le profit philosophique de son geste puisqu'ils repartirent en riant et en lui appliquant un dernier coup dans le ventre en guise d'adieu). Je retrouvai mon ami quelques minutes plus tard, lui tâchant malaisément de panser ses multiples échymoses à l'aide d'un vieux mouchoir, moi frais comme le jour, ayant su courrir assez vite pour m'en tirer à bon compte (ce n'est pas pour rien que je suis président du MLB tandis qu'il n'est que simple militant), et nous fîmes à nouveau le triste constat de l'état déplorable de la France.


Il est tout de même frappant (le terme me paraît assez juste) d'observer que ce type d'évènements ne m'est jamais advenu en Bourgogne. En outre quelques jours plus tard, l'actualité vint abonder en mon sens par un nouveau déchainement de violence qui frappa les banlieues parisiennes, évènement très grave mais qui ne surprend plus personne dans ce pays en proie à la dévastation. Comment expliquer que la Bourgogne soit relativement épargnée par ce type d'évènements, bien que, par son absence d'indépendance lui permettant de résoudre ces problèmes, elle souffre des mêmes maux que la France (maux qu'elle lui a elle-même transmis afin de tâcher vainement de s'en débarasser) ? Pour moi l'explication est très simple, la violence des revendications y est immédiatement tempérée par la bonhommie des moeurs locales, par la douceur de ses vallées paisibles, par le nectar capiteux de ses vins vendus à bon marché dans les estaminets. Tandis qu'en France, et plus particulièrement à Paris, tout incite à la violence comme unique moyen de revendication : ses meurs détestables, la pollution infernale de ses métropoles, la platitude sinistre des bassins désolés qui entourent la capitale et le caractère rédhibitoire du prix de son alcool.

Aujourd'hui, je le dis très clairement et sans agressivité, la France est exsangue, elle est dévastée par les problèmes sociaux qui se multiplient et qu'elle s'avère incapable de résoudre : grêves, conflits, violences. Qui peut encore croire que ce pays à un avenir ? L'avenir est du côté de la Bourgogne, cela ne fait désormais plus de doute pour personne !

jeudi 22 novembre 2007

Discours politique et humour

De plus en plus de personnes se permettent de douter de la sincérité de notre action et du sérieux de notre entreprise, et, quoique je l'ai déja fait dans un précédent message, il me parait important de redonner quelques précisions à ce sujet. Ces accusations portent un grave préjudice à notre action, et je crois, à mon grand regret, en porter la plus grande responsabilité. Il est vrai que j'ai pensé que notre mouvement gagnerait à communiquer de façon un peu ludique, en utilisant la gaillardise bourguignonne, et plutôt que d'aligner une froide rhétorique politicienne, j'ai pu préférer quelques accès d'humeur ou de lyrisme, qui semblent nuire, tous comptes faits, à la clarté de notre message. Au fond j'ai pêché par excès de bourgognitude. Comme Brueghel qui n'a jamais été pris au sérieux à cause du caractère vivant et populaire de ses toiles, bien qu'il n'ait rien à envier aux maitres italiens, j'ai aussi pu préféré des sujets plus triviaux aux grandes questions politiques, j'ai pu préféré un bon mot à un argument étayé, j'ai pu préféré la force de la conviction à la précision du raisonnement. Pourtant malgré cela, croyez bien que je n'ai jamais cessé de porter cette indépendance avec toute l'ardeur dont je suis capable et que je ferai tout pour l'obtenir. Je n'ai d'autre ambition que de servir la Bourgogne, cette terre si chère à mon coeur, et d'en repousser la France, ce pays oppresseur qui a su avec trop de perfidie convaincre bon nombre de mes compatriotes de la légitimité de son occupation. Oui il arrive à ce site d'être parfois un peu fantaisiste, oui je ne m'exprime pas avec une rigueur toute administrative, ce qui peut surprendre bon nombre de gens, trop habitués au langage formaté des hommes politiques français, mais cela ne signifie nullement que mes ambitions ne sont pas sérieuses et réalistes, et je l'affirme encore une fois haut et fort :

VIVE LA BOURGOGNE LIBRE !

mardi 20 novembre 2007

L'indépendance à portée de poste !

Et voilà, la demande officielle d'indépendance de la Bourgogne a été envoyée au représentant de l'Etat français, ce n'est donc plus qu'une question de jours avant que notre rêve devienne réalité. Nul doute que face à la situation de crise qui frappe son pays, le président Sarkozy n'aura guère d'autres choix que d'accepter notre offre raisonnable.




La liberté nous tend les bras les amis !

lundi 12 novembre 2007

La parole est à Gerard David

Ce blog se veut un espace de débat, d'ouverture et de réflexion pour tous les bourguignons, voilà pourquoi je cède la parole aujourd'hui à mon ami Gerard David qui a un joyeux message à vous délivrer.
A toi Gerard :

Bonjour les amis, c'est moi, Gerard David ! Non non je ne viens pas vous vendre des shampoings je viens vous parler de la Bourgogne libre dont je suis un fervent partisan, et je ne crois pas être le seul sur ce site hehe (big up à vous les p'tits gars). Vous vous demandez sans doute qui je suis bande de petits curieux, heh bien je suis un peintre flamand né à Oudewater en 1460, ce qui me fait déja 547 au compteur, heh oui, ça ne nous rajeunit pas, ce qui explique sans doute pourquoi je suis mort, mais cela ne m'empêche pas de communiquer avec vous par internet (magies de la communication moderne). Rassurez-vous, la mort, ce n'est pas si terrible, on s'y fait avec l'âge. Ce qu'il y a de pire c'est de vivre en esclave, si vous voyez à quoi je fais référence. On pourrait dire grossièrement, et sans vouloir me vanter outre mesure que ma peinture est d'une précision redoutable et se caractérise par un soin tout particulier dans les portraits que j'ai commencé à arracher quelque peu à la raideur flamande pour y incorporer un peu de l'esprit de synthèse italienne, tout en conservant les grandes lignes de cette école flamande-bouguignonne à laquelle nous sommes tant attaché. Heh oui je suis comme ça, modernité et traditions hehe, le génie flamand au service de la bonhommie bourguignonne. Ah la Renaissance flamande, c'était quand même le bon temps, on savait se marrer à l'époque, avec les ducs de Bourgogne on se mettait de ses gueuletons, fallait voir ça, dommage que ces fichus français aient tout foutu par terre, mais enfin bon, ce n'est pas eux qui allaient empêcher l'expression formidable de notre génie national, non mais oh.
Mais trêves de discution, je vous sens piaffer d'impatience derrière vos écrans, bande de petits chenapans, maintenant que je suis me suis un peu présenté, je voulais vous montrer l'une de mes toiles, il n'y a pas de raison de ne pas mêler l'art à la politique n'est-ce pas ? on n'est pas des veaux non plus (pas comme d'autres). Voici donc un petit tableau que j'ai peint en 1498, oh ce n'est pas grand chose vous savez, une simple pochade mais dont je ne crois pas avoir à rougir. Les historiens de l'art, ces négationnistes français, ont cru bon de le rebaptiser le jugement de Cambryse. Ils n'ont rien compris ces ploucs. Le vrai titre de mon tableau était Voilà comment il faut traiter les français.
Mais je vous laisse l'apprécier en cliquant ici.

A bientôt les aminches et puisse mon humble petite toile inspirer votre action politique !

vendredi 9 novembre 2007

Joyeux anniversaire Charles

Heh oui amis indépendantistes bourguignons, cela ne vous aura pas échappé mais demain, samedi 10 novembre c'est l'anniversaire de Charles le Téméraire. 574 ans déja, et c'est comme si c'était hier. Voila 574 ans que naissait ce lion, ce tigre, ce géant de la politique bourguignonne dont les puissants rugissements transpercent encore les oreilles de ces foutus bouffeurs de grenouilles (oui, les Français, pour ne pas nommer ces tristes individus). 574 ans et pourtant bien vivant, toujours présent dans nos coeurs, dans nos esprits, dans nos âmes et dans notre programme politique. J'irai même jusqu'à dire plus vivant que jamais à l'heure où l'indépendance semble imminente (les résultats de nos actions terroristes dépassent toutes nos espérances, partout à Semur et au delà on ne parle que de cela, chacun espère avec fébrilité le moment tant attendu, mais les coeurs frappés par l'audace de notre ation battent déja tous au même rythme que notre mouvement et chacun vit l'oppression française avec plus de souffrance et d'incompréhension, avec le dépit causé par cet immense gâchis historique, enfin la Bourgogne toute entière semble relever la tête et n'est plus prêt à tendre l'autre joue et à porter péniblement l'accablant faix de l'histoire. A toutes ces personnes je voudrais lancer un message clair : Hardi compagnons, la victoire est proche, quant aux Français je voudrais leur adresser un message non moins clair quoique plus trivial : vous allez bien l'avoir dans le c** bande d''e******!).

Pour fêter dignement cet évènement je vous propose d'aller tous nous recueillir demain sur la tombe du Téméraire. Malheureusement vous n'êtes pas sans savoir qu'elle se trouve à Bruges (loin de la France, Charles doit reposer en paix). J'ai choisi pour ma part de m'y rendre à pieds, par conviction politique, voilà pourquoi je n'ai guère eu le temps de mettre de nouveaux messages cette semaine , mais je comprendrai que les plus modérés d'entre vous optent pour le train (qu'ils ne se plaignent pas ensuite s'ils sont moins récompensés le jour de l'indépendance, il est normal que les plus combattifs soient plus rétribués de leurs efforts, si vous voyez ce que je veux dire). Au programme donc recueillement sur la tombe du Téméraire, oraisons, prières ininterrompues pendant 48heures, jeûne, flagellation bourguignonne et enfin chant du requiem d'Ockeghem (ceux qui ne le connaissent pas sont priès de s'abstenir, ils risquent de gâcher l'émtion collective de ce moment solennel).

En éspérant vous voir nombreux à bruges ce week-end, je vous dis à bientôt !

Photo prise lors du rassemblement de l'an dernier.

dimanche 4 novembre 2007

Terrorisme !

Assez de paroles, place aux actes ! Si nous voulons que nos revendications aboutissent, il est impératif de montrer à l la France notre détermination, quitte à basculer dans l'illégalité et la violence. C'est là le seul message que l'Etat français semble comprendre, voilà pourquoi les indépendantistes bourguignons ont décider d'agir ce samedi même, en plein coeur de la Bourgogne pour marquer les esprits. Ghandi lui-même disait que la violence était préférable à la soumission. Il est certes regrettable d'en arriver à de tels extrémités mais c'est malheureusement inévitable pour être entendus des puissants de ce monde. Nous tenons la France, par son refus d'entendre nos revendications, pour responsable de ces attentats.

La Bourgogne vaincra !

Armé de leur courage, au total mépris des lois françaises, parcourant les rues semuroises en toute discrétion habilement vêtus de cagoules masquant leurs visages, voici ce qu'ont audacieusement accompli les patriotes du groupe armé de la libération de la Bourgogne (le GALB) :


La France est prévenue, désormais ce sera une guerre sans merci tant que nous n'aurons pas obtenu l'indépendance !

lundi 29 octobre 2007

La bataille de Nancy, une victoire a posteriori de la Bourgogne

Je me rendais ce week-end à Epinal, en terres ennemies donc, pour y rencontrer un mien camarade indépendantiste, funestement égaré en ces contrées inhospitalières par l'absurdité de la décentralisation française. J'ai déjà eu l'occasion de déplorer plusieurs fois la mort du Téméraire, je me permets de revenir sur ce despérant évènement de notre Histoire. En 1475, Charles, fidèle à sa fougue, envahit la Lorraine, comme qui dirait en deux temps trois mouvements, tant la faiblesse de ses ennemis opposent peu de résistance au rouleau-compresseur de son impétuosité. Le 24 novembre 1475, l'affaire est dans le sac, le Grand Duché de Bourgogne parvient enfin à s'unifier, l'Univers tout entier retient son souffle, il ne reste plus désormais que l'accord du pape pour que le monde se dote du plus formidable pays qu'il ait jamais connu. Mais Charles a l'esprit trop élevé pour soupçonner les lamentables turpitudes de ses adversaires. Le duc de Lorraine, comme le cafard qui refuserait d'admettre son infériorié sur le guépard, rompt sa parole (trahison, arme éternelle des faibles) et s'allie avec Louis XI et les Suisses pour reprendre son territoire (illégitimement d'ailleurs, Charles ayant été sacré duc de Lorraine et ayant poussé sa magnanimité jusqu'à faire de Nancy sa capitale). Essuyant quelques défaites, toutes relatives d'ailleurs, le Téméraire doit se retirer. Il revient en force ensuite pour mettre le siège devant Nancy, mais il est trahi par ce freluquet sodomite de comte de Campobasso, et, au cours d'une bataille héroïque où il multiplie les faits d'armes, il finit tué lâchement, son corps dévoré par les loups. La Lorraine, aidée par les Suisses, les Français et les Alsaciens (l'alliance des médiocres contre la grandeur), triomphe. Elle obtient son indépendance, tolérée par ses voisins, sans doute en raison de sa naturelle veulerie. Le duc René mourrut aussi noblement qu'il avait vécu, c'est-à-dire de froid, d'un rhume carabiné. Il laissera le souvenir d'un personnage falot et vélléitaire (il se retira ensuite tour à tour de la guerre folle et de la conquête de Naples, incapable de mener un projet à bien), et les lignes que je perds mon temps à lui consacrer sont déja trop d'honneurs faits à ce pouilleux risible.
Ridicule totem barriolé saluant la lâcheté des Lorrains

Que firent les Lorrains de leur indépendance ? Après 300 ans d'histoire fade et sans grandeur dont la réalisation la plus notable doit être l'élobration d'une quiche (mot devenu une insulte dans le langage courant, non sans raison), les Lorrains, après avoir été dirigé par un Polonais, finirent par s'offrir volontairement à la France, trop faible pour assumer leur liberté et préférant la servitude volontaire.

Vue d'Epinal

En visitant la ville d'Epinal, je m'attendais à trouver néanmoins quelques traces de prétention, ou du moins d'arrogance, chez ceux qui, malgré tout, furent nos vainqueurs. Le spectacle auquel j'assistai fût un des plus déplorables de mon existence. Quel peuple soumis, abattu, résigné, pitoyable ! Le centre ville, limité à trois rues et à une église romane (somme toute assez pesante), se voyait cerné par des rues ternes et sales, piteuses et humbles, terriblement provinciales et sans aucune grandeur d'esprit. La grisaille humide du ciel semblait marqué les visages d'une effroyable médiocrité, et seuls quelques esprits un peu moins insignifiants que les autres, se risquaient à faire quelque peu la fête dans l'unique bar de la ville, qui ferme ses portes à une heure du matin. L'enthousiasme fébrile qui m'anime ordinairement laissa bientôt place à une pâle morosité. En quittant mon ami d'un long baiser langoureux mais néanmoins viril, je sentis mon coeur s'apaisé et au fur et à mesure que le train m'éloignait de cette sinistre région mon esprit s'animait de nouveau, comme réveillée d'une torpeur abrutissante, et enfin je crus fondre de joie en revoyant les élégants cloches dijonnais et l'inaliénable jovialité des Bourguignons. Je songeais alors combien la mort du Téméraire avait fait garder aux Bourguignons l'impérissable regret de leur grandeur et ainsi conservé pour toujours leurs nobles aspirations. A l'inverse les Lorrains s'étaient montré incapables d'être à la hauteur de la victoire, et, de désillusions en désillusions sombrérent dans l'accablement et la morosiré, de sorte que la bataille de Nancy s'avérait finalement être une indéniable victoire morale des Bourguignons portant bien haut leur capacité de s'égayer et de surmonter l'adversité.

Pour unique récompense de leur victoire :
une ville sale, triste et maussade !

mardi 23 octobre 2007

Visite au musée de Semur-en-Auxois

Je me rendais l'autre jour avec un mien camarade indépendantiste dans le musée de Semur-en-Auxois, que, malgré une vie entière passée entre les murs de cette noble cité, je n'avais pas encore eu la curiosité de visiter. Grand bien nous en prit. Construit au XIX° celui-ci a conservé son aspect ancien et possède une collection, qui, sans présenter d'universels chefs-d'oeuvre n'en comporte pas moins de précieux ouvrages. Mon ami et moi, tous deux amateurs d'art et de sodomie (peut-on aimer l'un sans apprécier l'autre ?) contemplâmes avec émerveillement la vivifiante simplicité des statues gothiques glanées ça et là dans la région et dont le coeur paraissait vibrer à même la pierre. Corot nous plût également beaucoup par la simplicité bourguinonne qui est la sienne (son grand-père était de Semur, ce qui n'aura échappé à aucun regard un peu averti sur sa peinture) et qu'il sût faire jaillir avec tant d'aisance et d'expressivité dans la clameur paisible de ses paysages champêtres. Ce furent 10 minutes de formidable exhaltation que nous passâmes à contempler ces 8 tableaux et ces 10 sculptures.

Permettez-moi de vous en montrer quelques pièces afin de ravir vos sens pour mieux vous convaincre ensuite de la justesse de nos thèses :

Cette peinture est l'oeuvre d'Eugene Neste, professeur de dessin à Semur-en-Auxois. Observez à quel point les formes majesteuses des tours de la ville semblent épouser avec un naturel décontenançant les courbes féminines de la vallée de l'Auxois, impression renforcée par la netteté des coloris choisis par l'artiste. Au premier plan, les deux personnages semblent comme happés par la grandiosité du paysage qui les écrase, tout comme la France peut l'être face à la beauté de nos paysages (France tu as su dominer nos corps mais nos âmes t'échapperont toujours éternellement toi qui as vendu la tienne).


Observez à présent la grâce de cette sculpture trouvée près des sources de la Seine, la Femme y est exprimée dans toute sa préciosité légère, dans sa voluptueuse douceur, mais avec une finnesse psychologique rarement égalée, en y montrant (par la raideur de son nez camus où l'éclat de ses yeux perçants) toute la perfidie et la rouerie qui sont contenus dans son séduisant visage de courtisane.


Ce bas-relief provient de la prodigieuse collégiale de Semur-en-Auxois. Il montre une fois encore la bonhommie et les fastes bourguignons, on y voit Jesus s'offrant un opulent gueuleton (notez la modestie que ses convives parviennent à garder, même dans un copieux banquet). Comme toujours en Bourgogne les plaisirs de la bonne chère se mêlent aux plaisirs de la chair, et Jésus s'offre un bon vieux spectacle de flagellation pour agrémenter son repas tandis qu'une femme lascive lui lèche les pieds. Ô sublime art de vivre bourguignon, fûs-tu jamais exprimé de manière aussi vivante que dans cette sculpture candide et béate (mais néanmoins pieuse) ?

Mais, et au grand étonnement des esthètes que nous sommes, la salle qui nous ravit le plus fût sans nul doute la salle de géologie. Nous y observâmes avec stupéfaction une formidable collection de trilobites et d'ammonites offerts en pagaille au regard subjugué des visiteurs. N'est-il pas fascinant que 200 millions d'années avant que les escargots de Bourgogne ne s'illustrent dans le monde entier, cette noble terre était déja peuplée d'appétissants gastéropodes ? Obsersez leur placidité, leur lourdeur paisible et hardie, leur sensualisme tranquille, n'y-a-il pas déja contenu (en germe certes, mais avec beaucoup de vérité) ce quelque chose de vrai, de concrêt, de bon et d'énergique qui font l'âme bourguignonne ? Dire qu'en 200 millions d'années cette bonhommie solide et stable a su conservé sa force en la tirant de la terre même, de ses vallées limpides et fertiles et que certains jean-foutres prétendraient l'abolir au nom d'un malheureux accident de l'histoire ? Que l'image de ces gastéropodes, si décidément bourguignons que les scientiques ont appellé sinémurien, du nom de Semur, l'époque qui les a vu naître, nous serve d'exemple et nous donne confiance dans notre capacité de résistance.

Vous pouvez voir d'autres pièces du musée et de plus amples détails sur celui-ci à cette adresse.

Au cours d'un prochain article je vous démontrerai à quel point le Musée du Louvres est surfait, plat et sans le moindre intérêt, en un mot Français.

samedi 20 octobre 2007

Quelques précisions sur le mouvement de libération de la Bourgogne

Après avoir répondu à quelques courriers (l'adresse se situe dans mon profil) et ayant participé à plusieurs débats sur divers forums, je pense qu'il est bon de répondre aux principâles interrigations que ne manquent pas de se poser les lecteurs, parfois perplexes de ce site internet. Ayant en effet une certaine tendance à préférer la force de la conviction à la précision de l'argument, le lyrisme aux détails politiques, l'impétuosité à la méticulosité, il m'arrive de manquer de clarté sur certains points précis des ambitions indépendantistes.

qui sommes nous ?

Vous l'avez remarqué, aux cours des divers articles, la première du personne du pluriel autant que celle du singulier sont utilisés, qu'est-ce que cela signifie ? C'est très simple, l'auteur de ces lignes est un individu unique (c'est-à-dire moi), toutefois je me fais le porte parole de tout le MLB (mouvement de libération de la Bourgogne, pas la major league de baseball), vaste mouvement, pas encore structuré en parti mais qui regroupe de très nombreuses personnes et auquel tous les Bourguignons de coeur peuvent être membre, par simple solidarité (même passive).

Ce site est-il une plaisanterie ?

Je balaye l'objection immédiatement, s'il m'arrive de faire preuve d'un peu d'humour, les aspirations du MLB n'en sont pas moins extrêmement sérieuses et sont à prendre comme telles.

L'indépendance, pourquoi faire ?

haha, voilà la question que quelques personnes ont cru pertinent de poser, ce qui ne manque jamais de me faire sardoniquement rigoler. Demande-t-on à un esclave aux fers pourquoi il désire sa liberté ? A-t-on demandé à jean Moulin pourquoi celui-ci voulait libérer la France de l'occupation allemande ? L'indépendance a toujours été le rêve des Bourguignons, qui ne se sont jamais senti d'affinités avec la France et nous vivons sur la lancée inexpugnable des ambitions du Téméraire, que nous entendons bien réaliser (ce qu'il a voulu faire par les armes, nous le ferons par la démocratie, retournant contre la France ses propres armes).

Et puis disons-le tout net, au risque de paraître un peu acariâtre, nous n'en pouvons plus de l'esprit français. Les Français ne croient en rien, ils vivent sans aucun idéal, n'ont plus aucune ambition. Ils se laissent porter mollement par l'existence et flottent sur leur consumérisme nihiliste. Ils dissolvent toute idée un peu élevée dans une ironie creuse et infertile, croyant ainsi tout prendre de haut alors qu'ils ne font que tout ramener à leur trivialité. Chaque idée neuve est accueillie par des sarcasmes, chaque élévation de l'esprit est dédaigné et préféré par des futilités vaines. Avec un tel esprit, quel projet un peu transcendant ce peuple est-il susceptible de porter ? Absolument aucun et l'actualité politique nous le répète quotidiennement. Par l'indépendance au contraire, nous recréérons en Bourgogne un nouvel enthousiasme, comme j'ai déja eu l'occasion de l'expliquer. Tout comme la libération du joug féodal par la commune a porté sur ses épaules l'élévation des cathédrales, la libération du joug français insufflera une vigueur insoupçonnée au peuple bourguignon qui s'exprimera par un art tout aussi supercoquentieux.

Je dirai enfin que la libération de la Bourgogne est le souhait naturel de tous ceux qui aiment sincèrement la Bourgogne et qui sentent au fond de leur coeur vibrer son faste et sa jovialité. J'irai même jusqu'à dire qu'on ne peut pas aimer la Bourgogne sans être indépendantiste, de même qu'on ne peut prétendre aimer les animaux si on ne les apprécie qu'à travers les cages d'un zoo.

L'indépendance, oui mais de quel territoire ?

Notre ambition à long terme est de réaliser le rêve du Téméraire et de reconstituer le Grand Duché d'Occident. Nous sommes toutefois conscients des difficultés que le morcellement et le partage des territoires ont provoqué, aussi dans un premier temps ne réclamons-nous que l'indépendance de toute la région bourguignonne et ferons-nous preuve de patience pour le reste, en gardant une confiance paisible dans la réalisation ce qui nous apparait comme la voie naturelle tracée par l'Histoire. Pour les autres territoires nous demanderons aux chefs d'Etat des différents pays concernés d'organiser des referendums dans toutes les régions qui constituaient le grand duché afin qu'ils déterminent s'ils veulent rejoindre la Bourgogne.

Voilà, en espérant que ces quelques réponses satisferont les esprits dubitatifs sur notre prodigieux projet et mes excuses pour ceux qui auront trouver ce message trop laborieux. Je reste bien sûr à votre disposition pour toutes vos questions et n'hésitez pas à vous servir des commentaires pour débattre des idées dont je vous abreuve.

mercredi 17 octobre 2007

La Bourgogne : une solution à la crise belge

L'Europe entier retient son souffle en ce moment, l'un des Etats fondateurs de l'Union Européenne, pays familier à tous les pays d'Europe puisque chacun l'a envahi tour à tour (Autriche, Espagne, Pays Bas et bien sûr le plus belliqueux d'entre tous, la France), j'ai nommé la Belgique, est au bord de l'effritement (un comble pour ce pays). La raison ? L'incapacité des Wallons et des Flamands à former un gouvernement en commun ce qui pousse chaque communauté à se désolidariser de l'autre. Mais bien sûr il ne s'agit là que d'un motif conjoncturel qui masque un problème bien plus profond, c'est-à-dire la négation de l'Histoire. La Belgique a été créé artificiellement en 1830 par les puissances européennes en lui octroyant un roi qui n'avait jamais mis les pieds sur ce territoire. Comment fonder une union dans ces déplorables conditions ?

Pourtant souvenez-vous, les Belges étaient qualifiés par César de peuple le plus brave de toute la Gaule, et à la Renaissance ils rivalisèrent artistiquement avec l'Italie en créant un art d'un sensualisme et d'une luminosité tout bonnement ébouriffants. A la Renaissance disé-je ? Ô coïncidence providentielle ou m'emporte mon article. Mais qu'observons nous à à la Renaissance ? La Belgique était bourguignonne ! heh oui messieurs, vous avez bien lu, Bourguignonne, malgré vos sourires platement ironiques. C'est sous la tutelle impétueuse et hypnotisante des ducs de Bourgogne, sous l'exemple de leur fougue et de leur audace que sont nés les Van Eyck, les Hans memling, les Van der Weyden, les Campin, les Gerard David , les Juste de Gand, les Binchois, les Dufay, les Ockeghem, les Obrecht, les Van der Goes et autres Thierry Bouts de derrière les fagots. Aujourd'hui belge est devenu synonyme d'imbécile heureux, de benêt amical, ou de sympathique couillon. Aussi pour recréer l'unité belge il faut refonder les bases de son unité et de son faste passé, j'ai nommé le Grand Duché de Bourgogne ! La bonhommie de ce peuple prouve sa profonde unité spirituelle avec la Bourgogne, déja inititée par l'ancienne Lotharingie (même si la Bourgogne n'en faisait pas partie, mais ne tergiversons pas sur des pécadilles insignifiantes). Ces deux peuples frères ont été séparés par la France. L'un noya son chagrin dans le vin, l'autre dans la bière, mais chacun conserva sa bonne humeur légendaire et entretint son dégout de la France (la Bourgogne en se révoltant contre l'occupant français lors de son apocalyptique mutemaque, la Belgique en lançant d'impayables boutades et autres calembours ayant pour cible la bêtise des Français), mais à quoi servirait la moutarde si elle ne pouvait accompagner les frites, si vous me passez la trivialité de cette comparaison allégorique de bas étage ?
La Belgique, en rejoignant la Bourgogne, sa mère patrie, pourrait retrouver sa puissance créatrice et sa grandeur passée, son conservatisme bourgeois mêlé à notre ardente jovialité servirait à recréér l'harmonie spirituelle de nos deux peuples. A présent la Belgique doit choisir si elle veut de nouveau stupéfier le monde ou rester la risée d'une Europe hilare.

vendredi 12 octobre 2007

Les Semurois se plaisent fort en l'accointance des estrangers


"Les Semurois se plaisent fort en l'accointance des estrangers", voilà la devise qu'arbore fièrement la ville de Semur-en-Auxois, au point de l'inscrire en lettres gothiques sur la façade de sa porte principale, phrase écrite par le célèbre humaniste Allemand, Sebastian Münster, offrant aux touristes un formidable message d'accueil et d'hospitalité. Intrigué par cette phrase et curieux d'en savoir un peu plus sur l'histoire de cette bonne vieille ville de Semur, dont j'ai l'intention de devenir maire, je me suis livré à la lecture du livre 2 de sa fameuse Cosmographia Universalis, qui contient les chapitres sur la France, en particulier le chapitre Du reste des villes, & contrees du pays Bourguignon, & nommément de l'Auxois, Chalorois, & Maconoius, & choses remarquables en ces contrees. Quelle ne fût pas ma surprise d'y lire que cette phrase était le fruit d'une formidable supercherie, la phrase étant bel et bien tronquée. En voici le contenu intégral :
"Les Semurois se plaisent fort en l'accointance des estrangers, mais haissent bien davantage les Françoys".

Je suggère donc de faire de cette phrase, rendue à son authenticité, la nouvelle devise de Semur-en-Auxois.

En outre je ne résiste pas au plaisir de vous livrer le passage complet sur Semur, il illustre assez bien la verdeur et la bonhommie des moeurs semuroises, et plus largement, bourguignonnes :

"
Les Semurois se plaisent fort en l'accointance des estrangers, mais haissent bien davantage les Françoys. De faict, lorsque je me rendys en cestuy bourg je fus ascueillys fort plaisament par ses habytants. Toutes foys je ne pus trouver oncques auberge pour y reposer, aussi je demandoys le gite à quelque bergier qui voulu bien m'hesberger pour une nuyté dans sa bergiérie. La nuyt, tandys que je dormoys pesament j'oys un grand bruy, je crus qu'il s'agissoy d'une beste. Cestoy ledit bergier qui venoy tou desnudé de son corps, il s'estriva avec un mouston et l'enscularda derechef sans austre forme de proçay dans l'enscoulure de son postérieur. Il me proposa de le resjoyndre, je restrivai puis acceptoy, et prist la place du milyeu, dite place françoyse en cestuy constrée. Les Semuroys sont décidément de fort joyeux bousgres."

Un portrait de ce joyeux drille de Sebastian Münster.

mardi 9 octobre 2007

Reconciliation ? Et puis quoi encore ?

Ce samedi 6 octobre à Alésia est venue défiler la légion X, surnommée Legio X Equestris, officiellement parce que César s'en est servie une fois en guise de cavalerie, officieusement parce que ses membres aimaient bien se chevaucher mutuellement selon les moeurs romaines (le fameux coitum equistestris romanum). Votre dévoué serviteur ne pouvait évidemment pas manquer de s'y rendre (après tout il est un peu chez lui là bas, on ne lui a pas dresser une statue pour rien). On pouvait y assister au défilé de troupes romaines, à quelques exercices militaires dans des uniformes rutilants, tandis que de charmantes danseuses échauffaient les esprits et dilataient les entrejambes. Bien sûr un tel programme à de quoi surprendre, il peut apparaître en effet assez cynique de voir les vainqueurs de la guerre parader sur les lieux de leur victoire en présence même des vaincus, bien que l'occupation romaine soit finie depuis déja quelques temps. On sera d'autant plus étonné d'apprendre que ces soldats n'ont pas été accueillis par des insultes ou des jets de pierre, mais par des salves d'applaudissements enthousiastes. En vérité l'explication est très simple, ces soldats étaient venus pour demander une réconciliation (et puis quoi encore ?) et ont, pour marquer l'évènement, apporté une épée romaine. Une plaque commémorative a même été placée sur le site !
Evidemment, il va de soi qu'un morceau de ferraille, aussi aiguisé soit-il, ne saurait rattrapper les 2059 ans d'humiliation qui pèsent sur nos épaules (assez lourdement il faut bien l'avouer), mais le geste m'a néanmoins touché par sa sincérité et sa candeur. Au fond ces envahisseurs là n'ont pas été les pires que nous ayons eu, malgré leur insignifiance et leur brutalité, au moins ne mangeaient-ils pas de grenouilles.
Aussi que l'exemple de cette nation, qui a règné sur le monde, et qui vient nous demander pardon à nous autres, Bourguignons-Mandubiens, serve de leçon à la France. Si les légions de César sont venus pour demander une réconciliation, les Français pourraient faire de même. Je suggère donc à Monsieur Sarkozy de venir officiellement à Dijon, afin d'y faire amende honorable au nom de la France, mais dans les règles de la tradition, c'est-à-dire vêtu d'une chemise blanche, trainé dans les rues par une corde sous les crachats de la foule pour enfin embrasser les pieds du duc de Bourgogne (rôle que je veux bien accepter par intérim en attendant que son successeur légitime se manifeste).



Monsieur Sarkozy, la balle est dans votre camp à présent !

vendredi 5 octobre 2007

Une chanson anti-Français du XV° siècle



Voici une petite chanson bourguignonne de 1470, accompagnée de ses paroles. On y retrouve l'esprit qui anime les messages de ce site, preuve irréfutable de la permanence de l'âme bourguignonne, à savoir : un rejet de la France (incarnée ici par son roi), un goût de la fête et du vin, un dégoût de la violence mêlé néanmoins à une certaine fermeté lorsque cela s'avère nécessaire (pour donner des horions au Français par exemple), notre amitié avec les Picards, un amour immodéré pour le duc de Bourgogne (respect naturel du chef, à l'opposé des macaqueries françaises) enfin un réalisme joyeux et une bonhommie virile et spontannée. L'éxécution de la chanson est un peu abrupte car elle est commise par un choeur militaire, otant un peu de la sensibilité pudique de ce morceau.
En voici les paroles :

1. Reveillez-vous Picards,
Picards et Bourguignons.
Apprenez la manière d'avoir de bons bâtons,
Car voici le printemps et aussi la saison
Pour aller à la guerre donner des horions.

2. Tel parle de la guerre
mais ne sait pas que c'est:
Je vous jure mon âme que c'est un piteux faict
Et que maint homme d'armes et gentil compagnon
Y ont perdu la vie, et robe et chaperon.

3. Où est ce duc d'Autriche?
Il est en Pays-Bas
Il est en Basse Flandre avec ses Picards
Qui nuit et jour le prient qu'il les veuille mener
En la Haute Bourgogne pour la lui contester.

4. Quand serons en Bourgogne,
et en Franche Comté,
ce sera qui-qu'en-grogne le temps de festoyer
bout'ront le roy de France, dehors de ces costeaux
et mettrons dans nos panses le vin de leurs tonneaux

5. Adieu, adieu, Salins,
Salins et Besançon
Et la ville de Beaulne, là où les bons vins sont
Les Picards les ont bus, les flamants les paieront
Quatre pastars la pinte ou bien battus seront.

6. Nous lansquenets et reîtres
et soudards si marchons
Sans finir de connaître où nous arriverons,
Aidons Dame Fortune et destin que suivons
A prêter longue vie aux soldats Bourguignons.

7. Quand mourrons de malheure
la hacquebutte au poing
Que Duc nostre Seigneur digne tombeau nous doint
Et que dedans la terre où tous nous en irons
Fasse le repos guerre aux braves bourgignons

8. Et quand viendra le temps
où trompes sonneront
Au dernier Alahau, quand nos tambours battront
nous lèveront bannières aux ducque bourgignon
Pour aller à la guerre donner des horions.


Si après avoir écouté celà vous n'êtes pas envahi par une envie subite et irrésistible de bouter les Français hors de la Bourgogne, alors vous n'êtes pas un vrai patriote et vous n'avez rien à foutre sur ce site !

mercredi 3 octobre 2007

I have a dream too !

Moi aussi comme le débonnaire pasteur Martin Luther King, il m'arrive de faire des rêves, et même, pour ne rien vous cacher, pas plus tard que cette nuit.

J'ai fait le rêve d'une Bourgogne enfin libre et indépendante, débarrassée du joug français qui la muséle depuis des siècles. J'ai fait le rêve des rues dijonnaises remplies de ce peuple bienveillant, heureux de se retrouver à nouveau uni, gai et fraternel, communiant dans la liberté enfin retrouvée, jouissant de son union invincible et partageant sa joie et sa rusticité bonne enfant. J'ai fait le rêve de fêtes immenses et fastueuses, Philippe_le_bonesques, simples et allègres, où l'alcool coulerait à flot, pleines de danses et de chants, de vin et d'amour, à l'opposé de ces fêtes bobos que la France nous inflige et où les policiers viennent sanctionner le moindre écart. J'ai fait le rêve d'un art nouveau, bourguignon, expression vivante de la vigueur morale et de l'enthousiasme débridé de ce peuple vivant, qui étonnera le monde entier par son originalité et sa puissance expressive. J'ai fait le rêve d'un peuple en liesse, travaillant ardemment pour couvrir ses verts côteaux labourés pieusement de ces immenses monuments qui rendront de nouveaux cultes riches et grandioses. J'ai fait le rêve d'un nouveau grand duc d'Occident (il me ressemblait d'ailleurs étrangement dans ce rêve, signe du destin ?), sacré par le pape lui même dans la cathédrale saint-Bénigne, tandis que les chefs d'Etat du monde entier acclamaient le retour tant espéré de ce pays dont la hardiesse manquait à l'univers. J'ai fait le rêve d'un peuple gorgé de générosité et de franchise, dont la véhémence serait toute entière tournée vers elle-même (et non dans la conquête comme les Français) et qui se consacrerait à l'exploration virile de son âme, à l'éternel renouvellement de sa jouissance morale et de la gaieté de son mode de vie. J'ai fait le rêve d'un nouvel Etat, stable et puissant, reconnu mondialement et dont la voix s'étendra comme un torrent lancé à travers les siècles à venir. J'ai fait le rêve d'un Etat enfin doté de la puissance nucléaire, garante de son indépendance, et qui enverra sur Paris une centaine d'ogives lourdes, balayant une bonne fois pour toute ce peuple arrogant et belliqueux. J'ai fait le rêve d'une cohorte de Français en guenilles, irradiés et mourrant de faim, réclamant désespérément une aumône à nos frontières et que nous accueillerons à grandes rafales de mitrailleuses.


Oui j'ai fait ce beau rêve, et je suis bien décidé à tout mettre en oeuvre pour qu'il se réalise !


dimanche 30 septembre 2007

La croix de Saint-André

Connaissez-vous la croix de Saint-André ? Elle tire sa forme particulière de la façon relativement inconfortable, convenons-en, dont patatras ! l'apôtre Saint-André fût crucifié à Patras en 60. Jean-sans-peur fût le premier duc de Bourgogne à l'arborer sur ses armoiries, séduit par sa couleur chatoyante et sa forme goguenarde, à l'image de ses bons sujets bourguignons (et accessoirement pour l'opposer à la croix blanche des Armagnacs). Saint-André devint par la suite l'un des saints patrons des ducs de Bourgogne et le charmant blasonnement d'argent au sautoir écoté de gueules de cette croix fit la grande joie de ce doux peuple aviné dont j'ai l'honneur de faire partie (les Bourguignons pour ceux qui n'auraient pas suivi). Nous connaissons la suite de l'histoire, par une suite de trahisons et lâchetés sans nom, les français (avec un f minusucule, heh oui !), du moins leurs mercenaires, trop couards pour se risquer à affronter eux-mêmes le Téméraire, eurent raison du duché de Bourgogne, pourtant cette croix survécut à l'épreuve du temps. Louis XI envahit la Bourgogne mais ses Etats furent rattachés à l'empire (au grand damn de ces foutus français qui mirent près de 300 ans à n'en récupérer qu'une bonne moitié), et c'est là que se maintint la Résistance. La croix devint "le signe de ralliement de ceux qui demeurèrent fidèles à l’orpheline" Marie (je m'étonne que ce mot -fidélité- existe encore dans la langue française, tant il a été bafouté au cours de leur lamentable histoire). La croix fût arboré par Charles Quint (authentique successeur des ducs de Bourgogne) puis par ses successeurs, aussi bien allemands qu'espagnols (l'image qui précède ce texte a constitué le drapeau espagnol de 1506 à 1785).



L'agressivité proverbiale des Français provoqua peu à peu sa disparition en Bourgogne même, en revanche elle fût déployée superbement par la Franche-Comté, dit Comté de Bourgogne jadis (et que nous comptons bien intégrer à notre territoire le moment venu), pour marquer leur hostilité au roi de France, mais eux aussi finirent par passer sous le joug moite de ce pays navrant de sottise, même si on la retrouve sur de nombreuses plaques de cheminée, prouvant que les Francs-Comtois n'ont jamais, eux non plus, accepté l'occupation française.



Aussi, patriotes bourguignons, et vous autres, gens raisonnables lassés par les turpitudes de l'Hexagone, comme moi n'hésitez-pas à couvrir votre maison de croix de Saint-André, et lorsque nos rues seront entièrement blasonnées d'argent au sautoir écoté de gueules, alors la France saura qu'elle n'a plus sa place en Bourgogne !


samedi 29 septembre 2007

L'histoire du château de Dijon

Pour accèder à la poste dijonnaise, place Grangier, cet hideux bâtiment arborant un coq ridicule, symbole d'une nation honnie, à l'architecture presque fascisante, il faut passer par la rue du château, ce qui ne manque pas de surprendre certaines personnes. Le nom de cette rue vient de ce qu'autrefois, sur la place, trônait un grand château. Sa construction commence en 1478 sur ordre du roi français, Louis XI. Celui-ci venait d'en finir avec son grand rival, Charles le Téméraire, qui avait passé sa vie à combattre les Français et à vouloir l'indépendance de la Bourgogne (combat que nous avons fait notre). De plus il avait envahi illégalement la Bourgogne qui aurait dû normalement rejoindre l'empire, conformément aux vues de Marie de Bourgogne, qui partageait la même haine de ces bouffeurs de grenouille. Aussi construisit-il ce sinistre bâtiment, afin d'y emprisonner et d'y torturer les Bourguignons trop réticents à obéir à leurs nouveaux maîtres. Combien de braves patriotes y ont-ils souffert le martyre ? Difficile à dire. Beaucoup trop sans doute. Plus tard, le chateau servit de jardin où l'on se promenait, le coeur néanmoins serré par les souvenirs effrayants qui hantaient le lieu. Au XIX° siècle, les patriotes dijonnais, profitant de son délabrement décident de le détruire et petit à petit abattent les murs de cette geôle, pour venger leurs ancêtres des ignominies françaises. Peu à peu les murs sont rasés. Quelques érudits tentent de protéger le bâtiment en le classant monument historique, mais en vain, le projet immobilier de la construction de la poste emporte tout sur son passage et achève le château déja fort endommagé.



Pour ma part, je considère cela comme une erreur. Certes je comprends que les Dijonnais étaient agacés par ce symbole de la domination française et de la soumission bourguignonne, comme les Parisiens l'étaient par la bastille. Mais cet acte est contre-productif, il aurait mieux valu laisser subsister ce château qui prouvait justement que la Bourgogne était occupée et non pas annexée, elle maintenait dans les coeurs le dégoût de la violence française.

Dijonnais, la prochaine fois que vous irez à la poste place Grangier, n'oubliez pas d'y hurler votre haine de Louis XI !


Reconstitution du château en 3D.