mardi 6 décembre 2016

Le MLB à la reconquête de la Belgique

Moi, je ne pars jamais en vacances. Quand je voyage, je pars en croisade. J'ai toujours la foi de Bourgogne dans le cœur, mon étendard sur l'épaule, et bien sûr, mes autocollants dans les poches, prêt à répandre la bonne parole à travers l'Europe et à œuvrer pour la plus grande gloire de notre duché.

Ces derniers jours, je partis pour un pays particulièrement cher à nos cœur bourguignons : la Belgique. Tout le monde se souvient en effet que lorsque la Bourgogne était indépendante, la Belgique, comme les Pays Bas, faisaient partie de cet État. L'alliance entre la Belgique et la Bourgogne constitue sans conteste l'épine dorsale de l'équilibre européen, et nous ne saurions envisager de libérer la Bourgogne sans nous allier à nos cousins du Nord, les Belges.
Voilà pourquoi je me lançai dans une vaste campagne de propagande à travers tout le plat pays : de la Wallonie jusqu'au Nord de la Flandre.

Je lançai d'abord mon expédition à Liège. La Bourgogne n'y a pas laissé que de bons souvenirs puisque Charles le Téméraire avait fait pillé intégralement la ville avant de la brûler intégralement. Mais bah, ce n'était là que d'anciennes petites chamailleries, et il bien temps de nous réconcilier. C'est dans ce but que je posai notre bannière juste derrière la cathédrale. Gageons que les Liégeois seront sensibles à cette main tendue d'outre Quiévrain.



Après Liège, je me rendis à Gand. J'eus l'agréable surprise de constater que les Gantois semblaient regretter le bon vieux temps de la prospérité bourguignonne, puisqu'en pénétrant dans le beffroi je trouvai le blason de la Bourgogne orgueilleusement dessiné sur la cheminée principale.


Fiers Gantois ! Je me sentis aussitôt chez moi, dans cette bonne ville, demeurée fidèle à son passé.
Je posai donc dans ses rues un autocollant pour rappeler à ces Flamands que les Bourguignons, eux non plus, ne les avaient pas oublié. On le voit ici, tandis qu'au fond, dans le crépuscule, s'élève le clocher de  Saint-Bavon :



Je me rendis ensuite à Malines, une petite ville - d'ailleurs charmante - dont Charles le Téméraire voulut faire la capitale de la Flandre. Le palais de sa veuve, qui arbore elle aussi les couleurs de la Bourgogne - y est encore solidement debout. J'étais donc en terrain favorable, pour ne pas dire en terrain conquis. Pour hisser bien haut nos couleurs, je grimpai au sommet de la plus haute tour (celle de la cathédrale Saint-Rombaud) et y apposai notre glorieux autocollant. la croix de Saint-André dominait ainsi la Flandre, tant physiquement que symboliquement, avec un panache qui ne manquerait certainement pas de susciter l'enthousiasme des Flamands !



Enfin, je m'attaquai au plus gros du morceau : Bruxelles. La capitale du pays.
Là où Flamands et Wallons vivent ensemble.
Il me fallait frapper un grand coup !
Pour marquer durablement les esprits, et galvaniser d'un seul coup la Belgique toute entière, je décidai donc d'attaquer le cœur de la cité : la Grand Place de Bruxelles !
Malgré l'intense surveillance policière (les autorités belges étaient-elles au courant de ma présence), je me présentai dans les lieux de bon matin, et sur un lampadaire central, je collai témérairement la splendide croix de Saint André.
Admirez le résultat de cette opération : 



Lorsque je repassai, deux jours plus tard, j'eus le plaisir de vérifier qu'elle était toujours bien là, marquant symboliquement la présence de la Bourgogne Libre au centre même de la Belgique. 
Le message était clair et manifeste : la Belgique et la Bourgogne ne font qu'un ! 
Devant cette bannière placée au cœur du pays, personne ne pouvait plus le nier.  

Vive la Belgique et la Bourgogne libres !




Et voilà. Mon périple aurait pu s'arrêter là, et c'eut déjà été un véritable triomphe (n'ayons pas peur des mots). Puis une idée me piqua l'esprit.
La Grand Place, c'était déjà un grand coup. Mais n'y avait-il pas mieux à faire encore ? Un coup plus fort encore ?
Le Manneken Piss bien sûr !
Le monument le plus célèbre du plat pays.
Celui devant lesquels se ruent chaque jour des milliers de touristes.
L'envie me démangea. 
L'affaire présentait de nombreuses difficultés. La foule y est nombreuse, l'endroit est surveillé, les policiers aux aguets.

Je me présentai néanmoins sur les lieux. Une fois encore, de bon matin, par souci de discrétion. Malédiction ! Une horde de Japonais m'y attendait déjà. Impossible de passer inaperçu. Les caméras tournaient. La place était défendue.
Diantre !
Je m'apprêtai à rebrousser stratégiquement chemin, quand le visage de Charles m'apparut. "Que fais-tu de la témérité ?" semblait-il me demander. Notre duc avait raison, comme toujours.
Au diable l'hésitation !
En une seconde, je fis jaillir un autocollant de ma poche, à la barbe de la foule, je le collai devant le monument, le pris en photo et partis, avec l'air le plus naturel du monde.
J'avais frappé comme un éclair.
Et j'avais réussi !




Le Manneken Pis !
Le symbole même de la Belgique recouvert de notre glorieux blason !
Quelle victoire !

Deux jours plus tard, je repassai devant les lieux, et quelle ne fut pas ma surprise de constater que l'autocollant était encore bien là.
Chose étonnante, il avait néanmoins été placé dans un autre coin de la pancarte. Sans doute parce qu'il gênait la photographie. Ainsi, une personne très scrupuleuse avait pris soin de le décoller, et - plutôt que de le jeter - l'avait replacé délicatement.
Quelle gentillesse !
Je ne pus m'empêcher d'y voir une marque de sympathie de la part des autorités belges vis-à-vis de notre combat. Les Belges, de toute évidence, s'étaient ralliés à notre cause !

Quant à l'autocollant, il rencontra un triomphe inégalé.
Bientôt, je vis avec étonnement des foules s'amasser autour de lui pour le contempler et l'admirer :



Les Belges semblaient exulter. La joie se lisait sur les visages. Les rires fusaient.
"Mais oui, la Bourgogne, voici la solution à tous nos problèmes !"


Des hordes de jeunes filles se prenaient même en photo devant lui pour immortaliser cette rencontre :


J'avoue que je n'avais jamais espéré un tel succès.
Au train où vont les choses, gageons que les Belges réclameront sans tarder leur rattachement à la Bourgogne, et nous saurons alors les accueillir à bras ouverts.
Ce n'est plus qu'une question de temps.
L'histoire s'est mise en marche. 

Vive la Belgique et la Bourgogne libres !

mardi 22 novembre 2016

Le MLB à travers les siècles

Voilà déjà quelques années que le Mouvement de Libération de la Bourgogne (le MLB) porte son message de liberté un peu partout en Bourgogne, et même au-delà, et pourtant, croyez-le ou non, il m'arrive encore de discuter avec de fieffés gougnafiers qui s'étonnent de l'existence d'un mouvement indépendantiste bourguignon.
- La Bourgogne, indépendante ? Mais d'où vient une idée pareille ?
Il faut vraiment méconnaître la Bourgogne pour poser une question pareille.
Tout le monde sait que la Bourgogne a connu de nombreuses périodes d'indépendances, qui furent aussi longues que glorieuses, mais ce qu'on ignore, c'est que même après son annexion au royaume de France, la foi de Bourgogne est demeurée vivante au coeur des enfants de la Bourgogne.
J'étais l'autre jour en train de compulser un vieux manuscrit daté de 1897 que j'avais déterré dans un recoin poussiéreux de ma bibliothèque, (et que l'on peut consulter ici), et voici ce que j'y lus :


Il y avait chez beaucoup d'entre eux un petit fond, nous dirions d'irrédentisme, si le mot ne devait paraître un peu fort. L'annexion de la province, sous Louis XI, s'était faite, en somme, après la mort de Charles le Téméraire, sans trop de difficultés. Néanmoins, les partisans de la princesse Marie avaient conservé des espérances pendant longtemps, et, sans admettre désormais, c'était certain, la possibilité d'une séparation d'avec la couronne, plus d'un Bourguignon rêvait encore, au dix-septième siècle, d'une province à peu près maîtresse de ses destinées, d'une Bourgogne perpétuant seule, dans une sorte d'indépendance assez indéfinissable d'ailleurs, les longues traditions de gloire qu'elle tenait de ses « grands ducs d'Occident !»
Aujourd'hui encore, il n'est pas si rare qu'on le pourrait supposer de rencontrer des Bourguignons convaincus, qui regrettent l'absorption totale et définitive de leur pays par la France. Ils croient que leur art local, si personnel au quinzième siècle, que les lettres dijonnaises si brillantes alors, que la civilisation bourguignonne tout entière, en un mot, si elle s'était développée dans une complète indépendance, au lieu de se fondre dans la renaissance générale, aurait pu influencer le mouvement de celle-ci, en l'amplifiant, et en lui ajoutant un incomparable éclat.


Voici qui prouve sans contestation possible que, même de façon informelle, le Mouvement de Libération de la Bourgogne a toujours existé, et que les Bourguignons ont toujours aspiré à la liberté.
Vive les "Bourguignons convaincus" !
 Et vive les Bourguignons libres d'hier et d'aujourd'hui ! 




dimanche 11 septembre 2016

La vengeance de Jean sans Peur

Le 10 septembre est un jour noir pour tous les Bourguignons. C'est un 10 septembre en effet, celui de l'année 1419, que Jean sans Peur fut lâchement assassiné par Tanneguy du Chastel, sur ordre du roi de France, au pont de Montereau.
On pourra nous reprocher d'être un tantinet rancunier, mais 597 ans plus tard, nous ne l'avons toujours pas digéré !
Voilà pourquoi, ce 10 septembre 2016, le MLB a décidé de venger notre seigneur Jean de Bourgogne en organisant une petite expédition à Montereau, aujourd'hui nommée Montereau-Fault-Yonne.



La ville n'a d'ailleurs jamais oublié ce tragique évènement, puisqu'une plaque commémorative y a été apposée sur le pont principal, sur lieux mêmes du crime :


C'est précisément à cet endroit que le MLB décida de frapper !
Au mépris de toutes les autorités, au nez de la foule, à la barbe de tous les Monterelais, les intrépides bourguignons libres ont osé apposer leurs couleurs sur cette plaque funeste !



Gloire leur soit rendue !
Quel symbole en effet, qu'à l'endroit même où Jean sans Peur a été assassiné, on puisse voir ses couleurs refleurir, et son combat poursuivi.
Jean sans Peur est vengé !
Voilà qui prouve à la France que si elle a fait tuer notre duc de Bourgogne, son combat est quant à lui plus vivant que jamais !
Vive Jean sans Peur et vive la Bourgogne Libre ! 

mardi 9 août 2016

Vacances en Bourgogne

Bien sûr, il est toujours agréable de voyager, mais pour un Bourguignon, les vraies vacances : c'est en Bourgogne que ça se passe ! Lorsqu'il fait beau, qu'on a enfin du temps libre pour profiter du pays, du soleil, du grand air, de l'espace, du bon vin, des chansons, de l'ivresse !
Et pour le prouver, une bonne vidéo vaut parfois mieux qu'un long discours :


Bonnes vacances à tous !
Et vive les vacances en Bourgogne libre !

samedi 23 juillet 2016

Auxois Libre !

Certes, ce site n'a pas été très actif ces derniers temps, mais cela ne signifie nullement que je ne m'intéresse plus à la Bourgogne, bien au contraire. Je ne lui ai jamais consacrée autant d'efforts, et ces efforts les voici matérialisés sous la forme d'un livre : AUXOIS ! qui paraît ce jour-même, aux éditions La Douix.




Tout l'Auxois y est dépeint, de long en large, de Rougemont jusqu'à Sombernon, de la butte du Thil jusqu'à Salmaise, en passant bien sûr par Semur, Montbard, les Laumes, Vitteaux, Epoisses, le lac de Pont, le canal de Bourgogne etc... le tout dans un style éminemment bourguignon.
Si vous voulez savoir quel est le meilleur bistrot de toute la Bourgogne...
Si vous voulez connaître l'emplacement du trou du cul du monde....
Si vous voulez connaître les mœurs des moines de Flavigny...
Si vous voulez savoir si Henri Vincenot est parvenu à vaincre la mort...
Bref, si vous aimez l'Auxois, alors ce livre est fait pour vous.
Et je ne dis pas ça parce que je l'ai écrit !

Le livre est disponible dans toutes les bonnes librairies semuroises.
Vous pouvez le commander sur internet en cliquant ici

Enfin, sachez qu'une édition agrémentée de photographies en couleurs sortira dans les prochaines semaines aux éditions de l'escargot savant.
Vive l'Auxois Libre !

samedi 19 mars 2016

Nom de région : le nom

Et bien, la question a été tranchée, notre grande région s'appellera donc Bourgogne-Franche-Comté.

Nous n'aurons donc pas obtenu la victoire cette fois-ci.
Le vote truqué aura donc fonctionné.
Je dis truqué, car chaque votant aura remarqué qu'on ne pouvait proposer un nom qu'à la condition de rejeter le nom "Bourgogne-Franche-Comté". Cette dernière proposition n'avait donc rien de spontanée, elle était largement suggérée, voire imposée aux votants, tandis que toutes les autres propositions étaient maintenues dans l'anonymat.
A l'époque de Napoléon III on appelait ça un plébiscite. On pourrait aujourd'hui parler de manipulation démocratique.




Nous avons été tout de même 470 à voter "Bourgogne".
470 résistants que la presse inculte a qualifié de "taquins".
L'histoire se souviendra de nous : les 470 de Bourgogne !


Du reste, il n'y a pas de quoi sombrer dans la désolation. Bourgogne-Franche-Comté reste un nom acceptable, même s'il est un peu long et absurde.
Quand on voit ce que les Picards ont subi, on ne peut que se dire que l'on a échappé au pire.

Et puis de toutes façons, quand on reprendra le pouvoir, on appellera ça la Bourgogne, il y aura un comté et un duché, et puis c'est tout. 

mardi 16 février 2016

Votez "Bourgogne" !

Nous avons gagné la bataille de la réunion des deux Bourgogne, à présent, c'est celle du nom de cette grande région qu'il nous faut remporter.

Interrogée récemment à ce sujet, l'actuelle présidente, Marie-Guite Dufay semblait pencher pour le nom composé de Bourgogne - Franche-Comté, un nom en forme de sigle qui présente le triple inconvénient d'être bâtard, de perpétuer une séparation entre les deux anciennes régions et d'être absolument imprononçable. On admettra que cela fait beaucoup, quand le nom seul de Bourgogne est si court, et si doux à prononcer.

Ainsi, entre le duché de Bourgogne et la comté de Bourgogne, entre la Bourgogne cisjurane et la Bourgogne transjurane, madame Dugay n'est pas capable de trouver un nom commun aux deux régions... Alors qu'il saute aux yeux !!!
La Bourgogne doit s'appeler "Bourgogne", comme elle a toujours été appelée depuis 1500 ans.
Gérard Taverdet, l'éminent spécialiste du bregognon, que nous saluons ici, a d'ailleurs bien montré que les Francs-Comtois, en France comme à l'étranger, on toujours été appelé des Bourguignons.
Souvenons-nous de Gui de Bourgogne, d'Othon de Bourgogne ou de Renaud de Bourgogne : tous comtois et pourtant tous bourguignons !
Comtois et duchois sont tous des Bourguignons, c'est donc dans une région nommée "Bourgogne" qu'ils doivent vivre. 


Tous ces arguments, frappés au coin du bon sens, et que la logique de l'histoire impose, semblent commencer à porter auprès de madame Dufay, puisqu'elle vient de lancer un référendum auprès de la population, afin de connaître son opinion sur le nom de notre grande région unifiée.


C'est là une occasion unique qu'il faut saisir. Nous invitons tous les Bourguignons libres, ceux du duché comme ceux de la comté, à voter massivement contre le nom de "Bourgogne-Franche-Comté" et à proposer le nom de "Bourgogne" ou de "Grande Bourgogne".

Vive la "Bourgogne" libre ! A bas la "Bourgogne-Franche-Comté" occupée !

vendredi 8 janvier 2016

Bonne année 2016

Le Mouvement de Libération de la Bourgogne vous souhaite à tous une excellente année 2016 !

En route vers de nouveaux horizons, vers une aube nouvelle, de nouveaux combats et vers de de nouveaux triomphes ! Hardis enfants de la Bourgogne ! Le verre à la main et la joie au cœur, sachons porter toujours plus haut notre étendard... jusqu'à la libération !


Bonne année à tous !

(et merci aux téméraires bourguignons qui m'ont fait parvenir cette superbe photo).