samedi 20 octobre 2007

Quelques précisions sur le mouvement de libération de la Bourgogne

Après avoir répondu à quelques courriers (l'adresse se situe dans mon profil) et ayant participé à plusieurs débats sur divers forums, je pense qu'il est bon de répondre aux principâles interrigations que ne manquent pas de se poser les lecteurs, parfois perplexes de ce site internet. Ayant en effet une certaine tendance à préférer la force de la conviction à la précision de l'argument, le lyrisme aux détails politiques, l'impétuosité à la méticulosité, il m'arrive de manquer de clarté sur certains points précis des ambitions indépendantistes.

qui sommes nous ?

Vous l'avez remarqué, aux cours des divers articles, la première du personne du pluriel autant que celle du singulier sont utilisés, qu'est-ce que cela signifie ? C'est très simple, l'auteur de ces lignes est un individu unique (c'est-à-dire moi), toutefois je me fais le porte parole de tout le MLB (mouvement de libération de la Bourgogne, pas la major league de baseball), vaste mouvement, pas encore structuré en parti mais qui regroupe de très nombreuses personnes et auquel tous les Bourguignons de coeur peuvent être membre, par simple solidarité (même passive).

Ce site est-il une plaisanterie ?

Je balaye l'objection immédiatement, s'il m'arrive de faire preuve d'un peu d'humour, les aspirations du MLB n'en sont pas moins extrêmement sérieuses et sont à prendre comme telles.

L'indépendance, pourquoi faire ?

haha, voilà la question que quelques personnes ont cru pertinent de poser, ce qui ne manque jamais de me faire sardoniquement rigoler. Demande-t-on à un esclave aux fers pourquoi il désire sa liberté ? A-t-on demandé à jean Moulin pourquoi celui-ci voulait libérer la France de l'occupation allemande ? L'indépendance a toujours été le rêve des Bourguignons, qui ne se sont jamais senti d'affinités avec la France et nous vivons sur la lancée inexpugnable des ambitions du Téméraire, que nous entendons bien réaliser (ce qu'il a voulu faire par les armes, nous le ferons par la démocratie, retournant contre la France ses propres armes).

Et puis disons-le tout net, au risque de paraître un peu acariâtre, nous n'en pouvons plus de l'esprit français. Les Français ne croient en rien, ils vivent sans aucun idéal, n'ont plus aucune ambition. Ils se laissent porter mollement par l'existence et flottent sur leur consumérisme nihiliste. Ils dissolvent toute idée un peu élevée dans une ironie creuse et infertile, croyant ainsi tout prendre de haut alors qu'ils ne font que tout ramener à leur trivialité. Chaque idée neuve est accueillie par des sarcasmes, chaque élévation de l'esprit est dédaigné et préféré par des futilités vaines. Avec un tel esprit, quel projet un peu transcendant ce peuple est-il susceptible de porter ? Absolument aucun et l'actualité politique nous le répète quotidiennement. Par l'indépendance au contraire, nous recréérons en Bourgogne un nouvel enthousiasme, comme j'ai déja eu l'occasion de l'expliquer. Tout comme la libération du joug féodal par la commune a porté sur ses épaules l'élévation des cathédrales, la libération du joug français insufflera une vigueur insoupçonnée au peuple bourguignon qui s'exprimera par un art tout aussi supercoquentieux.

Je dirai enfin que la libération de la Bourgogne est le souhait naturel de tous ceux qui aiment sincèrement la Bourgogne et qui sentent au fond de leur coeur vibrer son faste et sa jovialité. J'irai même jusqu'à dire qu'on ne peut pas aimer la Bourgogne sans être indépendantiste, de même qu'on ne peut prétendre aimer les animaux si on ne les apprécie qu'à travers les cages d'un zoo.

L'indépendance, oui mais de quel territoire ?

Notre ambition à long terme est de réaliser le rêve du Téméraire et de reconstituer le Grand Duché d'Occident. Nous sommes toutefois conscients des difficultés que le morcellement et le partage des territoires ont provoqué, aussi dans un premier temps ne réclamons-nous que l'indépendance de toute la région bourguignonne et ferons-nous preuve de patience pour le reste, en gardant une confiance paisible dans la réalisation ce qui nous apparait comme la voie naturelle tracée par l'Histoire. Pour les autres territoires nous demanderons aux chefs d'Etat des différents pays concernés d'organiser des referendums dans toutes les régions qui constituaient le grand duché afin qu'ils déterminent s'ils veulent rejoindre la Bourgogne.

Voilà, en espérant que ces quelques réponses satisferont les esprits dubitatifs sur notre prodigieux projet et mes excuses pour ceux qui auront trouver ce message trop laborieux. Je reste bien sûr à votre disposition pour toutes vos questions et n'hésitez pas à vous servir des commentaires pour débattre des idées dont je vous abreuve.

4 commentaires:

cupidon1466 a dit…

Chers amis patriotes.
Je vois avec un grand plaisir que la Bourgogne et ses fils n'est pas encore morte.
Depuis un an je tente de fédérer les mouvements d'indépendance de notre mère Bourgogne.
Ce lundi dernier, la France nous a une fois de plus craché son arrogance au visage.
Elle nous humilie et piétine notre terre, notre culture, nos racines depuis trop longtemps.
Mais personne n'est dupe...La france va mal et notre role se jouera bientot pour recouvrer notre gloire et splendeur d'antan.
C'est pourquoi j'en appelle à tous les Bourguignons, de sang et de coeur, a nous receuillir en janvier 2009, le 21 (la date n'est évidement pas choisit au hasard!)
devant le palais des Ducs à la Capitale.

A bientot...

"Je reve de recouvrer notre fastueux passé, la glorieuse Bourgogne des Ducs"

Charles le Téméraire a dit…

Bonjour cher Cupidon,

J'ignorais qu'il existait d'autres mouvements indépendantistes, en tous cas c'est toujours un plaisir de rencontrer des personnes partageant nos convictions. Pourriez-vous m'en dire plus ?

Sinon pourquoi choisir la date de la mort du roi de France pour votre mouvement ? Pourquoi pas celui de la mort du Téméraire plutôt ?

A bientot

Anonyme a dit…

J'aimerai vous rappeler cher citoyen français que ce téméraire a été vaincu par la Lorraine en 1477. On a retrouvé ce Charles en train de se faire bouffer par les loups. La légende veut qu'il restait qu'une seule couille...

Non sérieusement, la bourgogne libre, d'accord mais alors la Lorraine le demandera aussi, la bretagne, le languedoc l'aquitaine, la corse, la savoie, et d'autre que j'oublie, et nous voila reparti pour des guerres sanglantes, dont personnes ne veut alors votre site vous pouvez vous le mettre au cul !

Charles le Téméraire a dit…

Nous avons perdu une bataille en 1477, mais nous n'avons pas perdu la guerre, tant que nous continuerons le combat !

Je suis peiné que vous ne puissiez envisagé la liberté qu'en l'associant à la guerre ou à la violence. Ce ne sont pas là nos conceptions. Pour nous la liberté doit être un frisson qui parcourt toutes les échines et qui nous importe beaucoup plus que l'avenir de la France.