mercredi 30 janvier 2008

Menaces sur la bourgognitude

Si j'ai cru (et je le crois encore) utile de vous parler de l'esprit bourguignon ce n'est pas, vous l'aurez compris, du moins je l'espère, dans un but pédagogique. Ce site d'adresse avant tout aux Bourguignons (quand aux autres je n'écris pas pour eux, qu'ils se le tiennent pour dit), ce n'est pas à moi de leur expliquer ce que signifie ce mot. Sans compter que cela nous ferait sortir de notre rôle, en revanche, en tant que mouvement politique, il est de notre devoir de vous informer des menaces que l'occupation française fait peser sur la bourgognitude, car oui messieurs elle est menacée, il faut voir les choses en face sans craindre l'aveuglante coruscation de la Vérité, la regarder droit dans les yeux, en quittant les ray-bans de la démagogie et en refusant de se servir des paupières de l'hypocrisie (paupières auxquelles ont trop souvent recours les hommes politiques de l'Hexagone, véritables hypermétropes de la politique, pour ceux qui ont suivi tous les méandres de cette métaphore). Le président français, portant les lunettes de l'aveuglement.

Il suffit de faire un tour dans Dijon pour s'apercevoir de l'ampleur de ces menaces. En débarquant à la gare nous serons d'abord surpris, si vous êtes comme moi un authentique bourguignon, de voir des rues goudronnées, où est l'harmonie bourguignonne qu'apportent les pavés (cF la rue de l'amiral Roussin) ? Sacrifiée sur l'autel du réseau routier. Cela commence fort ! Mais après tout nous sommes éloignés du centre historique, cela peut après tout, non pas se comprendre (nous nous y refusons catégoriquement), mais du moins se prévoir (le temps des ducs de Bourgogne est déja quelque peu élogné après tout). Poursuivons donc nos pérégrinations dans la ville, mais avant demandons notre chemin à un passant : "Pardons monsieur, où se trouvent les Chartreux?" (je fais exprès de ne pas le savoir pour bien vous faire comprendre certains problèmes, vous aurez bien compris que la situation présente est fictive, je sais parfaitement où se trouvent les chartreux et sans doute mieux que cet imbécile). Que nous répond ce passant accort (car le Dijonnais reste accort malgré tout) ? "les Chartreux ? par ici". Heh oui messieurs, c'est sinistre à dire, et plus encore à écrire mais c'est la désolante vérité, pas le moindre petit R roulé dans cette réponse, un R bien plat, bien rampant, bien attristant disons-le.
Le R roulé semble bel et bien mort à Dijon.

Les pavés, l'accent, ce sont là des problèmes bien anodins diront certains, et pour une fois, car je prends d'habitude moins de pincettes pour répondre à ce genre de pénibles sceptiques qui sont la plaie des sites politiques, et bien ils n'auront pas tout à fait tort. Mais il y a plus grave évidemment. Reprenons notre promenade, après une visite un peu décevante de la chartreuse de Champmol (qui a eu la mauvaise idée de déplacer la tombe des ducs de Bourgogne ? il faut leur faire réintégrer ce lieu saint au plus vite !), nous décidons, en parfait bourguignons, d'aller étancher quelque peu notre soif dans quelque troquet. C'est là que l'on peut observer le désastre : partout on ne trouve des bars branchés inhospitaliers aux tarifs prohibitifs, les quelques débits de boisson dont l'ambiance est acceptable se voient menacés de fermeture et ne servent plus de vin après 22 heures. Dépités, nous sortons alors dans les rues désertes (où sont les gigues endiablées de jadis ?) et tachons d'aller, malgré tout notre dépit, achever la maigre ivresse que nous commençons à éprouver en allant acheter quelques bouteilles dans une épicerie : celles-ci n'ont plus le droit de servir d'alcool après minuit !
Mais bon sang de mille pétards de tonnerre de Dieu de merde, dans quelle région sommes-nous ? Au pays des pisse-froids et des goulots obstrués où à celui des joyeux enfants de la Bourgogne !
La politique française est claire, étouffer à tous prix la culture bourguignonne dans ses fondations pour anéantir ses vélléités d'indépendance politique. Les Chinois ne font pas autre chose au Tibet ! Il est grand temps que cela cesse, il est temps d'en finir avec cette répugnante époque de tempérance et de sobriété et de revenir aux fastes de la Bourgogne, de faire renaitre l'abondance et les ripailles de jadis !

Une bonne fois pour toute :
VIVE LA BOURGOGNE LIBRE !


vendredi 25 janvier 2008

Petite leçon de bourgognitude

La situation économique étant ce qu'elle est (c'est-à-dire un vaste champ de désolation), mieux vaut attendre patiemment qu'elle pourrisse définitivement pour mieux illustrer la véracité de mes thèses et en tirer les bénéfices politiques plutôt que de souffler sur un feu déja proche de la fournaise.
Voilà pourquoi, loin des aléas fangeux de l'actualité, l'article du jour portera sur un point essentiel pour notre mouvement : le caractère bourguignon. Qu'est-ce qui caractérise l'âme bourguignonne ? S'il est vrai que l'Auvergnat est radin, que l'Alsacien est réactionnaire, que le Chinois est fourbe et que le Marseillais est malhonnête, il n'est pas moins vrai que le Bourguignon est jovial. Je m'empresse ici de préciser que notre sujet est l'idéal type du bourguignon, nous parlons ici du caractère général, non des individus, aussi si vous connaissez comme moi un bourguignon neurasthénique et amorphe, inutile de m'en faire part, ce contre exemple ne peut suffire à invalider ma thèse (de même qu'un Français honnête et courageux ne saurait infirmer le caractère turpide définissant nos envahisseurs).
Nous disions donc que le Bourguignon était jovial, et non seulement il est jovial, mais en plus il est généreux. Et oui ! Il est comme ça le Bourguignon ! De l'impayable Chanoine Kir illustrant des discutions pointues de théologie en parlant de son postérieur, en passant par le débonnaire Gaston Gérard, politicien resté illustre pour sa façon d'accomoder le poulet , les exemples ne manquent pas pour illustrer le caractère primesautier de la Bourgogne, pour montrer aux yeux stupéfaits du monde son visage riant et couperosé.
Outre ces illustres exemples, on retrouve le même esprit fraternel et débonnaire dans la culture populaire (émanation directe de l'âme d'un peuple), depuis chevaliers de la table ronde en passant par joyeux enfants de la Bourgogne, tout le folklore traditionnel célèbre la joie de vivre et l'éthilyisme le plus débridé.

Déja les grands ducs savaient illustrer le caractère enjoué de la Bourgogne à travers d'immenses banquets, où, au dire des chroniqueurs de l'époque, on se bidonnait sacrément.

Certains esprits un peu sarcastiques pourraient voir dans ce portrait du Bourguignon l'image d'un gros beauf aviné. Certes l'auteur de la Critique de la Raison Pure n'a pas grandi au milieu de nos vignes gorgées d'alcool, car en Bourgogne c'est plutôt le raisin pur (c'est-à-dire non distillé) qui est critiqué, si vous me passez ce calembourg (que voulez-vous ? je suis Bourguignon moi aussi). Pourtant on aurait tort de voir dans cette faible propention à la dissertation métaphysique un signe de bêtise. Ce serait avoir une vision univoque (et donc partiale) de l'intelligence, or celle-ci en Bourgogne se décline sous d'autres formes non moins valables qu'à Koenigsberg (patrie de Kant, auteur de l'ouvrage nommé ci-dessus, pour ceux qui ne disposeraient pas de la culture la plus élémentaire). Les caractères de l'intelligence bourguignonne sont évidemment celles de son tempérament profond, c'est-à-dire l'humour, la truculence, l'originalité, la verdeur ou encore l'audace et l'indépendance face aux académismes les plus austères. L'intuition y joue naturellement un rôle plus puissant que la dissertation méticuleuse, mais n'est-ce pas la faculté qui a le plus apporté au développement des arts ?
Ô vin, elixir du bonheur, que serait notre peuple sans tes divines facultés ?

Le facétieux Piron, le jovial Bernard de Bonnard, mais aussil'inénarrable Tabourot dont l'ambition si bourguignonne était de « se chatouiller lui-même afin de se faire rire le premier, et puis après les autres » ou encore par la verve fantaisiste et originale d'Aloysius Bertrand sans oublier la prodigieuse excentricité de Xavier Forneret, constituent autant d'exemples qui fournissent d'éloquents exemples à mon argumentation et ne manqueront pas d'anéantir les réticences des plus sceptiques d'entre mes lecteurs.

Aussi mes amis, la meilleure façon d'afficher ses convictions indépendantistes c'est encore d'opposer au cynisme français notre joie de vivre insolente, qui semble crier à la face du monde : "oui nous sommes fiers d'être bourguignons".

mardi 22 janvier 2008

LA CRISE !

L'heure est grave. Très grave même. Nous sommes peut-être, et même sans doute, à un tournant historique, et il est de toute première importance que les Bourguignons agissent en toute connaissance de cause.
Cela ne vous aura pas échapper, la Bourse vient de s'effondrer, comme en 1929. L'observatoire de prévisions économiques parle d'une Grande Récession qui peut durer près de dix ans, les plus optimistes disent que cette crise est la plus grave depuis la Seconde Guerre Mondiale. Ce qui va se passer par la suite ? L'Histoire nous l'a déja appris, après l'effondrement de la finance et la précipitation de quelques spéculateurs par les fenêtres de gratte-ciels (si vous allez à Paris, surveillez le ciel en marchant à la Défense), nous verrons ensuite déferler des hordes de clodos miteux dans nos rues, rongés par la misère et la saleté, enfin bien sûr, les prix vont grimper et nous en reviendrons à ces noëls traditionnels ou une orange était un cadeau mirifique.
Quant aux conséquences politiques, on sait qu'elles peuvent être plus dévastatrices encore !
La France, dont l'économie est entièrement insérée dans l'Union Européenne, elle-même majoritairement liée aux Etats Unis, n'aura tout simplement aucune marge de manoeuvre.


Comment réagir ? C'est très simple, d'autres Etats nous ont montré la voie par le passé. La Bourgogne indépendante serait maitresse de son destin, je vous le dis très simplement, avec toute la froideur dont la réalité sait parfois se parer : c'est l'indépendance ou la mort !
Mais si vous tenez à tout prix à rester soumis à la France et à vivre en guenilles, ça vous regarde, moi, je me tiens à la disposition de la Nation : qu'on se le dise !

lundi 21 janvier 2008

mardi 15 janvier 2008

Un peu déconomie politique

Parmis les critiques ou les réticences qui s'expriment à l'encontre du mouvement indépendantiste bourguignon, la question de l'économie est de celles qui reviennent le plus souvent. Fidèle à mon caractère primesautier, j'accueillais d'abord ces objurgations par quelque rire sardonique dont j'ai le secret. Je compris à leur répétition qu'il s'agissait pourtant là d'une des principales préocupations de mes compatriotes, ce qui est somme toute bien légitime, aussi est-il de mon devoir de les rassurer sur ce point. Disons le tout net : non l'indépendance ne sera pas synonyme d'appauvrissement, oui la Bourgogne a les capacités economiques d'être indépendante et cette indépendance représente justement une opportunité immense d'enrichissement et de développement sans précédents, et je vais m'employer à vous le démontrer dans cet article.
Commençons très simplement par un petit tour de piste des pays européens. Qu'observons-nous ? Sont-ce les grands Etats qui sont les plus riches ? On pourrait le croire au premier abord, en se basant prosaïquement sur le Produit Intérieur brut de ces Etats, stupéfiante erreur que nous n'aurons pas la bêtise de commettre. Mais si on observe le PIB/habitants, c'est-à-dire ce qui intéresse vraiment la population d'un Etat (car il vaut mieux vivre agréablement dans un pays moyen que pauvrement dans un pays riche, vous en conviendrez), alors la perspective s'inverse : les Etats les plus riches sont aussi les plus petits. Ce tableau le montre avec suffisamment d'éloquence pour qu'il soit nécessaire d'insister sur ce point malgré la jubilation que j'en éprouve ("ô jouissance du philosophe qui vérifie l'exactitude de ses thèses" comme dit le poète, car oui, on peut être économiste et apprécier la poésie).

PIB par habitant en 2005 dans l'Europe des 25 (source : Eurostat)
Pays
PIB/Hab (euros)
PIB/hab
(euros PPA)
Indice
(Base 100 = UE25)
Luxembourg
64.200
58.000
248
Irlande
38.700
32.100
137
Danemark
38.400
29.100
124
Pays-Bas
30.800
28.900
123
Autriche
29.900
28.900
123
Belgique
28.500
27.600
118
Royaume-Uni
29.400
27.000
115
Suède
31.900
26.900
115
Finlande
29.600
26.200
112
Allemagne
27.300
25.700
110
France
27.300
25.500
109
Espagne
20.800
23.100
99
Chypre
17.700
19.500
83
Grèce
16.300
19.200
82
Italie
24.200
24.100
103
Slovénie
13.700
18.700
80
République tchèque
9.600
17.100
73
Portugal
14.000
16.700
71
Malte
11.100
16.200
69
Hongrie
8.700
14.300
61
Estonie
7.800
13.400
57
Slovaquie
7.100
12.900
55
Lituanie
6.000
12.200
52
Pologne
6.400
11.700
50
Lettonie
5.600
11.000
47

Les pays les plus riches, sous cet aspect essentiel sont donc le Luxembourg, l'Irlande, le Danemark, les Pays Bas, l'Autriche et la belgique. Notons la présence de trois anciennes provinces bourguignonnes dans ce classement afin de retourner une fois de plus la hallebarde dans la plaie béante déja creusée dans l'argumentation des détracteurs de notre mouvement. La France n'occupe que la onzième place de ce classement, seuls les franchouillards les plus bornés oseront qualifier cette place d'honorable. Prenons à présent le taux de chômage, voici l'extrait d'un article basé sur les chiffres de 2006 :

En juillet 2006, les taux les plus bas ont été enregistrés aux Pays-Bas (3,9%), au Danemark (3,9% en juin 2006), en Estonie (4,2%), en Irlande (4,4%). Les taux de chômage les plus élevés sont présents en Pologne (15,0%), en Slovaquie (14,0%), en Grèce (9,2% au premier trimestre 2006), en France (8,9%).

Là encore on ne trouve que des petits pays au somment de ce classement. Notons avec un sourire ironique la triste mais logique position de la France dans les dernières positions, aux côtés de pays qui sortent à peine de régimes dictatoriaux, éloquente situation qui reflète assez bien l'état lamentable de cette nation moribonde.
La voilà donc la prospérité française ?

L'explication de ce phénomène, la prospérité des petits pays, est fort simple et pourra être comprise par les lecteurs les plus ineptes d'entre vous. Les petits pays sont tout simplement plus adaptés à l'économie internationale que les grands pays ! Pourquoi ? Parce qu'ils sont les plus adaptables justement. Parce qu'une réforme est facile à mener dans un pays homogène, où les habitants ont des intérêts communs et ont un fort sentiment de cohésion. Observez avec quelle rapidité le Danemark, pourtant un pays de très forte tradition sociale, a accepté de rendre ses licenciements rendus plus facile. Pour quels résultats ? Un taux de chômage des plus bas, une dette publique presque effacée et une croissance insolente. Parce que les Danois ont compris que c'était dans leur intérêt commun. La réforme aurait très bien pû échouer me direz-vous, et c'est vrai. Il ne s'agit pas de vouloir transposer le modèle danois, mais d'observer avec quelle célérité les Danois ont pu changer leur modèle, dans une discipline exemplaire. Et si la réforme avait échoué, ils auraient pu demain en refaire une autre, tout différente, jusqu'à trouver la bonne formule. Voilà l'avantage dont disposent les petits pays. En France cela serait positivement impossible, car la France est composée de multiples régions aux intérêts tout différents, pour ne pas dire divergents. Les Marseillais ont-ils les mêmes intérêts que les Bretons, les Parisiens ou les Alsaciens ? Chacune de ces régions a sa spécialités, ses composantes économiques et des besoins bien différents. Vouloir donner la même législation a chacune d'elle est absurde et stupide, pour ne pas dire français.

Quelle est la situtation de la Bourgogne ? Il est vrai qu'avec un PIB par habitant de 24 932 euros en 2006, la Bourgogne n'est pas la région la plus riche, bien qu'à l'échelle européenne cela la situerait juste derrière la France. Toutefois notons que ses recettes fiscales excèdent ses dépenses ce qui signifie qu'elle a d'ores et déja les moyens financiers de son indépendance, elle n'est pas à la charge de l'Etat. Ses capacités de financement sont même largement supérieures à la moyenne nationale. En devenant indépendante la Bourgogne ne perdrait donc rien des services publics dont elle dispose, mais surtout, sa grande mobilité lui permettrait de se doter d'une législation qui la rendrait toute aussi performante que les autres petits Etats développés européens, comme l'Autriche, les Pays Bas, la Belgique, le Danemark ou la Suède, qui n'ont pas plus de ressources naturelles que nous, mais simplement plus de liberté, n'étant pas soumis à un Etat pesant, pénalisant et agonisant (tant économiquement, que culturellement et politiquement). Quand la Bourgogne défendra ses intérêts et non plus ceux de la France, son ennemie, alors rien ne s'opposera à sa prospérité !

vendredi 4 janvier 2008

Jour de deuil en Bourgogne

Non la date n'aura échappée à aucun patriote, nous serons demain le 5 janvier. Le triste 5 janvier, le désolant 5 janvier, le tragique 5 janvier, l'irrémédiable 5 janvier, le sombre, le lamentable, le cauchemardesque, l'effroyable 5 janvier, anniversaire de ce qu'il n'est pas exagéré d'appeller l'évènement le plus atroce de toute l'Histoire de l'Humanité, la date fatidique de la mort de Charles le Téméraire, portant le coup de grâce à ce qui était appellé à être le plus formidable Etat que la terre ait jamais porté.

La mort du Téméraire peinte par Delacroix.

Oh bien sûr, je sais que le sujet a déja été largement abordé sur ce site, nous ne reviendrons pas sur la bataille de Nancy, l'article consacré à ce sujet et wikipedia vous apprendront l'ampleur de ce désastre avec suffisamment de précision sans qu'il soit nécessaire d'y revenir. Toutefois je voudrais m'attarder ici sur un détail relatif à la mort du grand duc d'Occident, qui illustre assez bien l'ignominie des moeurs françaises et devrait inspirer un dégoût bien légitime de cette patibulaire engence à tous les hommes de coeur, c'est-à-dire à tous les vrais Bourguignons.
Ouvrons donc l'Histoire de France de Jules Michelet. En prenant le plus grand historien français on ne pourra pas nous accuser d'avoir pris une oeuvre de propagande pro-bourguignonne, bien au contraire, c'est un thuriféraire d'assez mauvaise foi de son pays que cet historien et il suffit de lire le compte rendu qu'il fait de la bataille de Nancy pour voir les monuments de sournoiserie et d'hypocrite affectation qu'il emploie pour minimiser l'abjection de la stratégie française lors de cet évènement. Mais il ne peut taire le plus ignoble, qui appartient à la Vérité de l'Histoire, qui un jour éclatera à la face de l'Hexagone avec le formidable éclat que la Justice sait employer pour rendre ses implacables verdicts. La Vérité, dans toute son horreur, on la découvre à la page 368 de ce livre, je me permets de la recopier ici (c'est le passage où le corps du Téméraire a été découvert et qu'on tâche d'identifier, l'auteur fait ici la description de ses multipltes blessures) :

"Il avait été bien maltraité. Il avait une grande plaie à la tête, une blessure qui perçait les cuisses, et encore une au fondement".
Oui messieurs, vous avez bien lu. Au fondement ! Au fondement messieurs ! Tâcher d'imaginer comment la chose fût rendue possible, comment une telle blessure pût être effectuée, sur un cadavre qui plus est, et comme nous, vous serez frappés d'horreur par une pratique aussi criminelle ! C'est donc ainsi que la France traite ses ennemis ? Est-ce là le sort que méritait un être aussi grandiose ? Pour ceux qui auraient encore quelques doutes sur la véracité de ces infâmies, sachez que ces pratiques contre-natures étaient dites "à la françaises" dans la Bourgogne de l'époque. Ces noires abominations ne sauraient jamais être excusées et nous entendons bien exiger réparations.

30 Grand Rue de Nancy, emplacement où fût découvert le corps du Téméraire et sans doute emplacement d'un des actes les plus sordides que l'être humain puisse imaginer.

Le Mouvement de Libération de la Bourgogne invite donc tous les patriotes à se vêtir de noir demain 5 janvier en signe de deuil pour bien signifier à nos occupant que nous n'avons pas oublié notre Seigneur et Maître, Charles de Valois-Bourgogne, dit le Téméraire, Grand Duc d'Occident, Duc de Bourgogne, de Lothier, de brabant, de Limbourg, de Luxembourg et de Gueldre, comte de Flandre, de Bourgogne-palatin, de Hainaut, de Hollande, de Zélande, de Namur, de Charolais, d'Auxerre, de Mâcon, de Boulogne et de Zutphen, et que nous ne reconnaissons pas la France comme souverain légitime. Et si demain vous croisez un autre individu en noir, n'éhsitez pas à le saluer fraternellement, c'est peut-être lui aussi un patriote.

mercredi 2 janvier 2008

Bonne année 2008

Le Mouvement de Libération de la Bourgogne souhaite une très bonne année, la plus plus bourguignonne possible, à tous ses adhérents et ses sympathisants !
En espérant que 2008 soit la dernière année que nous passerons en tant que Français !
Vive la Bourgogne Libre !