dimanche 30 septembre 2007

La croix de Saint-André

Connaissez-vous la croix de Saint-André ? Elle tire sa forme particulière de la façon relativement inconfortable, convenons-en, dont patatras ! l'apôtre Saint-André fût crucifié à Patras en 60. Jean-sans-peur fût le premier duc de Bourgogne à l'arborer sur ses armoiries, séduit par sa couleur chatoyante et sa forme goguenarde, à l'image de ses bons sujets bourguignons (et accessoirement pour l'opposer à la croix blanche des Armagnacs). Saint-André devint par la suite l'un des saints patrons des ducs de Bourgogne et le charmant blasonnement d'argent au sautoir écoté de gueules de cette croix fit la grande joie de ce doux peuple aviné dont j'ai l'honneur de faire partie (les Bourguignons pour ceux qui n'auraient pas suivi). Nous connaissons la suite de l'histoire, par une suite de trahisons et lâchetés sans nom, les français (avec un f minusucule, heh oui !), du moins leurs mercenaires, trop couards pour se risquer à affronter eux-mêmes le Téméraire, eurent raison du duché de Bourgogne, pourtant cette croix survécut à l'épreuve du temps. Louis XI envahit la Bourgogne mais ses Etats furent rattachés à l'empire (au grand damn de ces foutus français qui mirent près de 300 ans à n'en récupérer qu'une bonne moitié), et c'est là que se maintint la Résistance. La croix devint "le signe de ralliement de ceux qui demeurèrent fidèles à l’orpheline" Marie (je m'étonne que ce mot -fidélité- existe encore dans la langue française, tant il a été bafouté au cours de leur lamentable histoire). La croix fût arboré par Charles Quint (authentique successeur des ducs de Bourgogne) puis par ses successeurs, aussi bien allemands qu'espagnols (l'image qui précède ce texte a constitué le drapeau espagnol de 1506 à 1785).



L'agressivité proverbiale des Français provoqua peu à peu sa disparition en Bourgogne même, en revanche elle fût déployée superbement par la Franche-Comté, dit Comté de Bourgogne jadis (et que nous comptons bien intégrer à notre territoire le moment venu), pour marquer leur hostilité au roi de France, mais eux aussi finirent par passer sous le joug moite de ce pays navrant de sottise, même si on la retrouve sur de nombreuses plaques de cheminée, prouvant que les Francs-Comtois n'ont jamais, eux non plus, accepté l'occupation française.



Aussi, patriotes bourguignons, et vous autres, gens raisonnables lassés par les turpitudes de l'Hexagone, comme moi n'hésitez-pas à couvrir votre maison de croix de Saint-André, et lorsque nos rues seront entièrement blasonnées d'argent au sautoir écoté de gueules, alors la France saura qu'elle n'a plus sa place en Bourgogne !


samedi 29 septembre 2007

L'histoire du château de Dijon

Pour accèder à la poste dijonnaise, place Grangier, cet hideux bâtiment arborant un coq ridicule, symbole d'une nation honnie, à l'architecture presque fascisante, il faut passer par la rue du château, ce qui ne manque pas de surprendre certaines personnes. Le nom de cette rue vient de ce qu'autrefois, sur la place, trônait un grand château. Sa construction commence en 1478 sur ordre du roi français, Louis XI. Celui-ci venait d'en finir avec son grand rival, Charles le Téméraire, qui avait passé sa vie à combattre les Français et à vouloir l'indépendance de la Bourgogne (combat que nous avons fait notre). De plus il avait envahi illégalement la Bourgogne qui aurait dû normalement rejoindre l'empire, conformément aux vues de Marie de Bourgogne, qui partageait la même haine de ces bouffeurs de grenouille. Aussi construisit-il ce sinistre bâtiment, afin d'y emprisonner et d'y torturer les Bourguignons trop réticents à obéir à leurs nouveaux maîtres. Combien de braves patriotes y ont-ils souffert le martyre ? Difficile à dire. Beaucoup trop sans doute. Plus tard, le chateau servit de jardin où l'on se promenait, le coeur néanmoins serré par les souvenirs effrayants qui hantaient le lieu. Au XIX° siècle, les patriotes dijonnais, profitant de son délabrement décident de le détruire et petit à petit abattent les murs de cette geôle, pour venger leurs ancêtres des ignominies françaises. Peu à peu les murs sont rasés. Quelques érudits tentent de protéger le bâtiment en le classant monument historique, mais en vain, le projet immobilier de la construction de la poste emporte tout sur son passage et achève le château déja fort endommagé.



Pour ma part, je considère cela comme une erreur. Certes je comprends que les Dijonnais étaient agacés par ce symbole de la domination française et de la soumission bourguignonne, comme les Parisiens l'étaient par la bastille. Mais cet acte est contre-productif, il aurait mieux valu laisser subsister ce château qui prouvait justement que la Bourgogne était occupée et non pas annexée, elle maintenait dans les coeurs le dégoût de la violence française.

Dijonnais, la prochaine fois que vous irez à la poste place Grangier, n'oubliez pas d'y hurler votre haine de Louis XI !


Reconstitution du château en 3D.

vendredi 28 septembre 2007

La Breizh touch, ou l'affligeante parade des culs terreux.

Formant un mouvement indépendantiste de ce qui est actuellement toujours considérée comme une région française (gageons que ça ne durera pas), on nous compare souvent à d'autres mouvements comme ceux de Corse ou de Bretagne, pourtant le grand défilé qui a eu lieu à Paris du 20 au 23 septembre 2007, vulgairement intitulé "Breizh Touch", nous prouve que nous n'avons aucune affinité avec les Bretons (que nous ne pouvions déja pas piffer, à cause de leur soutien au parti Armagnac pendant la Guerre de 100 ans, toujours pas digéré de notre côté). Le seul intitulé de ce défilé grotesque indique assez bien l'idée que ces bouffeurs de lisier se font de leur culture : une petite touche de Bretagne dans une world culture indigeste, comme on accompagnerait son Big Mac d'un peu de cidre pour se donner l'illusion d'avoir su perpétuer une culture séculaire. Dans cette parade bouffonne on pouvait assister au lamentable spectacle de quelques saltimbanques senescents matraquant leurs vieilles ritournelles ringardes, tandis que dans un esprit de chauvinisme bouseux, le public -composé de Parisiens ayant un vague grand-père vivant à Quimper- feignait d'apprécier cette triste pantalonnade afin de se donner l'illusion d'appartenir à un ensemble culturel cohérent.

Voilà exactement ce que nous ne souhaitons pas faire avec le mouvement indépendantiste bourguignon : répéter sempiternellement tous les aspects folkloriques du passé en imaginant maintenir ainsi une vie culturelle locale active et originale. Certes la culture régionale a beaucoup de charme et nous ne sommes nous-mêmes pas les derniers à pratiquer un bon vieux ban bourguignon ou à danser frénétiquement une morvandelle endiablée, cependant nous pensons que ce n'est pas ainsi que l'on anime une culture authentique. Au contraire, il faut être moderne (ce qui ne signifie pas foutre un peu de cornemuse dans du rap ou du boys band, celà nous l'appellons prostitution). Nous devons retrouver l'esprit d'indépendance qui fût celui du duché de Bourgogne au XV° siècle pour recréér les conditions d'émergence d'une authentique culture bourguignonne. Il ne s'agit donc pas d'imiter le passé sans cesse, mais d'emprunter les moyens du passé pour exprimer la vie de manière aussi féconde et originale.

Sus aux Français donc, et sus à leurs bouffons qui paradent complaisament chez leurs occupants, j'ai nommé ces ploucs de Bretons !

Quand les Bourguignons paraderont à Paris, ce sera en rangs serrés, baionnette à la main, comme nos amis Allemands l'ont fait en 40 !



Image de la future Burgundy Touch à Paris

lundi 24 septembre 2007

Ghandi, un modèle pour nous !

Tout le monde connaît Ghandi évidemment, ce vieux bonhomme rigolo qui se promène toute la journée en robe de chambre et qui a libéré son pays de l'occupation en demandant poliment l'autorisation aux anglais. Voilà un chic type, en plus sa non-violence en a fait une icône aux yeux de toute une jeunesse hippie, toujours prompte à admirer les idoles politiques aux looks les plus fantasques (comme ce bon vieux Che, qui doit toute sa gloire a son idée géniale de porter un béret basque). Ce que ces jeunes gauchistes fainéants ignorent c'est que Mohandas Karamchand Gandhi n'avait pas grand chose d'un hippie, bien au contraire, c'était même plutôt un traditionnaliste forcené, un indécrottable bigot gorgé de la morale la plus ancestrale. Néanmoins il constitue un modèle pour nous. Pas seulement parce qu'il a libéré son pays des Anglais comme nous aimerions libéré le notre de ces fichus Français, mais aussi pour ses vues politiques. Car ce brave Mahatma n'a jamais voulu se contenter d'une indépendance politique. Disons le tout net, nous non plus. Il ne voulait pas que les Indiens puissent simplement choisir leur gouvernement pour ensuite être malgré tout dirigé par l'ordre économique international et son cortège infernal de bassesses et de consumérisme vulgaire, il voulait que l'Inde adopte un autre mode de vie, en rapport avec ses traditions, et opte pour une voie plus spirituelle, moins matérialiste, et surtout plus humaine (et accesoirement végétarienne). Soyons francs, à l'heure où les informaticiens indiens payés à 2 dollars de l'heure envahissent le marché mondial, Ghandi a lamentablement échoué. Mais son modèle doit continuer de nous inspirer, car nous non plus, nous ne voulons pas simplement d'une indépendance politique si celle-ci ne s'accompagne pas d'une authentique indépendance culturelle et sociétale, et c'est sans doute ce qui nous différentie des autres mouvements indépendantistes, comme ces ringards de Corses ou de Bretons qui veulent juste finalement voir leur insupportable musique s'exporter sur les marchés de l'industrie mondiale du disque. J'irai même jusqu'à dire que l'indépendance politique ne pourra être que la dernière étape de notre mouvement et qu'avant tout nous devons créér notre propre mode de vie (que je serai appellé à définir plus précisément lors de prochains messages).

A bientôt les amis, et la prochaine fois que vous mangerez de la salade, ayez une pensée pour ce sympathique végétarien de Mohandas Karamchand Gandhi !

vendredi 21 septembre 2007

Un petit jeu

Pour commencer ce site dans la bonne humeur, voici un petit jeu très simple qui démontrerait même à un enfant, l'évidente légitimité de nos revendications.

Parmis ces trois cartes de France, saurez-vous trouver l'intruse ?






Même un Français pourrait trouver la réponse !

Bienvenue sur le site de l'indépendance de la Bourgogne


Chers visiteurs bienvenue sur ce blog,

Depuis l'occupation de la Bourgogne par la France et la mort de Charles le Téméraire, les actes de résistance à l'occupant français ont été peu nombreux (si l'on excepte la destruction du château de Dijon par quelques patriotes, acte contre-productif et criminel selon moi sur lequel nous reviendrons peut-être plus tard). Ce site se propose de renouer avec l'esprit d'indépendance qui a soufflé sur la Bourgogne à travers toute son histoire, depuis les Mandubiens, tenant tête aux Romains, depuis le duché de Bourgogne, tenant tête à la France en passant bien sûr par les Burgondes tenant tête aux Francs. Nous tâcherons de faire revivre cette flamme ardente qui brûle dans le coeur de chaque bourguignon et que 500 ans d'occupation n'ont pas entièrement tarie.


Ce blog se propose donc :
- de ranimer l'âme bourguignonne
- de faire redécouvrir l'Histoire de la Bourgogne, comme histoire indépendante de l'histoire de France, et non comme simple partie d'une histoire plus vaste, sans en omettre évidemment tous les aspects culturels et artistiques
- de proposer des orientations pour l'avenir de la Bourgogne
- de définir les grandes lignes de mon programme pour ma future candidature à l'élection à la mairie de Semur-en-Auxois
- de vous faire découvrir les diverses actions du mouvement indépendantiste bourguignon, aussi bien culturelles, politiques que terroristes !
- de saper la France psychologiquement par une suite de sujets aussi virulents que véridiques


A bientôt donc pour de futurs messages et sus aux Français !