L'article peut être consulté ici (avec en vis à vis, la tribune d'un opposant franc-comtois) :
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Sinon, en voici la retranscription :
Enfin la Bourgogne va être réunifiée ! Enfin la
situation politique des Bourguignons va redevenir normale ! Car c’est la
réunion de la Bourgogne et de la Franche-Comté qui constitue la normalité,
tandis que leur séparation n’est qu’une anomalie de l’Histoire. La
Franche-Comté, c’est d’abord la comté de Bourgogne !
Pour bien le comprendre, il faut remonter le temps. A
l’origine, il y a les Burgondes, qui ont
donné leur nom à ce peuple, et ont fondé son unité géographique. Puis,
pendant tout le Moyen Âge, l’empereur et
le roi de France partagèrent la Bourgogne entre le duché et la comté. Malgré ce
partage, les Bourguignons, eux, conservèrent leur unité culturelle et se
battirent sans relâche pour être réunis. Rien de plus émouvant que les efforts
constants de ce peuple pour reformer son unité… Jusqu’à ce qu’enfin, Philippe
le Hardi, au XIV° siècle, parvint à devenir duc et comte de Bourgogne ! Alors
les Bourguignons unis montrèrent à l’Europe ce que le mot grandeur signifie et
fondèrent l’une des civilisations les plus fastueuses de l’Histoire !
Par la suite, quand le duché de Bourgogne fut annexé par la
France, c’est sous la bannière de Bourgogne, à la croix de Saint-André, que les
Comtois défendirent les valeurs bourguignonnes et tentèrent à plusieurs
reprises de délivrer leurs frères.
Comtois et Duchois ont donc une seule et même
histoire ! Tout les réunit : le passé, les mœurs, la culture. Ils
partagent la même truculence, la même générosité bourrue, le même vorace appétit,
le goût du faste, de la bombance et des amours légères ! Le comté doit se
marier avec le vin de Beaune ! L’union des buveurs fait la force de
l’ivresse ! Les perceurs de vin jaune sont faits pour trinquer avec les
tourneurs de Saint Vincent, chanter d’une même voix, boire d’un même entrain,
rouler sous une même table et poser les peaux d’un unique renard !
A présent, la politique nous offre une occasion unique de
reformer cette unité tant désirée : saisissons-là !
Vive l’union de tous les Bourguignons !