mercredi 17 octobre 2007

La Bourgogne : une solution à la crise belge

L'Europe entier retient son souffle en ce moment, l'un des Etats fondateurs de l'Union Européenne, pays familier à tous les pays d'Europe puisque chacun l'a envahi tour à tour (Autriche, Espagne, Pays Bas et bien sûr le plus belliqueux d'entre tous, la France), j'ai nommé la Belgique, est au bord de l'effritement (un comble pour ce pays). La raison ? L'incapacité des Wallons et des Flamands à former un gouvernement en commun ce qui pousse chaque communauté à se désolidariser de l'autre. Mais bien sûr il ne s'agit là que d'un motif conjoncturel qui masque un problème bien plus profond, c'est-à-dire la négation de l'Histoire. La Belgique a été créé artificiellement en 1830 par les puissances européennes en lui octroyant un roi qui n'avait jamais mis les pieds sur ce territoire. Comment fonder une union dans ces déplorables conditions ?

Pourtant souvenez-vous, les Belges étaient qualifiés par César de peuple le plus brave de toute la Gaule, et à la Renaissance ils rivalisèrent artistiquement avec l'Italie en créant un art d'un sensualisme et d'une luminosité tout bonnement ébouriffants. A la Renaissance disé-je ? Ô coïncidence providentielle ou m'emporte mon article. Mais qu'observons nous à à la Renaissance ? La Belgique était bourguignonne ! heh oui messieurs, vous avez bien lu, Bourguignonne, malgré vos sourires platement ironiques. C'est sous la tutelle impétueuse et hypnotisante des ducs de Bourgogne, sous l'exemple de leur fougue et de leur audace que sont nés les Van Eyck, les Hans memling, les Van der Weyden, les Campin, les Gerard David , les Juste de Gand, les Binchois, les Dufay, les Ockeghem, les Obrecht, les Van der Goes et autres Thierry Bouts de derrière les fagots. Aujourd'hui belge est devenu synonyme d'imbécile heureux, de benêt amical, ou de sympathique couillon. Aussi pour recréer l'unité belge il faut refonder les bases de son unité et de son faste passé, j'ai nommé le Grand Duché de Bourgogne ! La bonhommie de ce peuple prouve sa profonde unité spirituelle avec la Bourgogne, déja inititée par l'ancienne Lotharingie (même si la Bourgogne n'en faisait pas partie, mais ne tergiversons pas sur des pécadilles insignifiantes). Ces deux peuples frères ont été séparés par la France. L'un noya son chagrin dans le vin, l'autre dans la bière, mais chacun conserva sa bonne humeur légendaire et entretint son dégout de la France (la Bourgogne en se révoltant contre l'occupant français lors de son apocalyptique mutemaque, la Belgique en lançant d'impayables boutades et autres calembours ayant pour cible la bêtise des Français), mais à quoi servirait la moutarde si elle ne pouvait accompagner les frites, si vous me passez la trivialité de cette comparaison allégorique de bas étage ?
La Belgique, en rejoignant la Bourgogne, sa mère patrie, pourrait retrouver sa puissance créatrice et sa grandeur passée, son conservatisme bourgeois mêlé à notre ardente jovialité servirait à recréér l'harmonie spirituelle de nos deux peuples. A présent la Belgique doit choisir si elle veut de nouveau stupéfier le monde ou rester la risée d'une Europe hilare.

3 commentaires:

Charles le Téméraire a dit…

Dès l'indépendance de la Bourgogne nous soumettrons un projet de référendum au roi des Belges pour le rattachement de la Belgique. Ce dernier devra bien sûr abdiquer et reconnaître le Grand Duc d'Occident pour son souverain.

L'union fait la force !
A bas la France !

Anonyme a dit…

Proprement n'importe quoi...
je suis wallon, "belge" donc, et profondément régionaliste et rattachiste.
Je salue vos initiatives visant a faire reconnaitre la culture de la Bourgogne, et ma foi, pourquoi pas son autonomie bien que je trouve cela assez tiré par les cheveux.
Néanmoins en tant que wallon, je tien à dire que personne n'est dupe, les pays bas bourguignons, ce ne sont qu'un ensemble de fiefs dominés par la Bourgogne, les habitants de ma région, tout comme celle de Flandre, ne se sont jamais sentis bourguignons le moin du monde...
en Belgique, il ya deux peuples: Flamands et wallon (que j'associerais au français) et dans le cas d'un éclatement du pays, de toute évidence nous serions rattachés a notre mère patrie, j'ai nommé la France.
Ne me parlez pas de votre piètre argument visant a prouver la "haine" des belges à l'égard des français: les blagues, c'est tout aà fait risible...

Charles le Téméraire a dit…

Cher monsieur,
Avez-vous jamais été en Bourgogne ?
Moi qui suis allé plusieurs fois en Belgique et qui ai vécu près de 6 mois en colocation avec une Flamande je peux vous assurer que les points communs entre nous sont beaucoup plus nombreux que les différences et que le tempérament bourguignon est beaucoup plus proche du tempérament belge que du tempérament français.
Je vous invite à le vérifier par vous même.
Et s'ils ne se réclament pas de la Bourgogne c'est parce que des deux côtés de la frontière notre histoire commune est étouffée, ici pour étouffer la volonté d'indépendance, et en Belgique parce que les hommes politiques en place craignent qu'un rattachement à la Bourgogne ne leur fasse perdre du pouvoir, mais cela changera bientôt !
Cordialement.