mercredi 27 février 2008

L'amour à la bourguignonne (1)

L'actualité nous ayant quelque peu écarté de la scène politique, nous n'aborderons pas ici le thème funeste des élections cantonales pour étudier un nouvel aspect de notre patrimoine culturel : l'amour bourguignon(car si l'amour est un sujet apolitique, il est néanmoins culturel, on ne fait pas l'amour de la même façon en Grêce qu'en Bourgogne par exemple, Dieu merci pour nos séants).

Certes le sujet a déjà été évoqué ici-même et certaines âmes un peu sensibles ont pu s'étonner de la présence ici et là d'images au caractère disons polisson, comme cette photographie suggestive insérée dans la chanson de Noël ou cette curieuses scène décrite dans l'article sur l'origine de la devise semuroise de la ville. Ces propos un peu égrillards n'ont nullement pour intention de heurter la sensibilité de qui que ce soit, ni de provoquer les lecteurs, nos détracteurs n'ont d'ailleurs pas manqué d'y voir une preuve du manque de sérieux de notre mouvement (les sots ne manquent jamais une occasion d'aller se remplir au puits de la bêtise, mais toujours l'homme d'esprit saura faire fi des abrutis, comme l'a dit Lao-Tseu, le plus bourguignon de tous les Chinois). Si des images et allusions salaces ont pu émaillé parfois les articles de ce blog, c'est tout simplement dans le but de promouvoir l'amour à la bourguignonne, objet du présent article, qui fit le ravissement de ces dames jusqu'au XV° siècle, juste avant l'invasion française et la diffusion massive de leurs moeurs contre-natures qu'elle entraîna (cF : l'article sur la mort du Téméraire, mais aussi le surnom, moins connu, donné à Louis XI par ses sujets: "le boiteux", sa fille d'ailleurs en devint infirme).

Fumier !

La verdeur des Bourguignons n'est plus à démontrer et la féminité, disons plus affichée, pour ne pas sombrer dans l'homophobie, des Français ne parvint pas à en ruiner les fondements (ce sont bien les seuls fondements que ces bougres n'ont pas su ruiner). On en retrouve des traces dans la littérature bourguignonne, avec le prodigieux Piron (qui est accessoirement mon ancêtre) et sa célèbre Ode à Priape, sans doute ce qui fût écrit de plus beau au sujet de la masturbation, ou encore avec le libertin Crébillon, dont plus d'un séducteur ont eu à se réjouir de ses précieux conseils en matière de séduction (ah Arendse, ou es-tu aujourd'hui lubrique petite danoise aux yeux d'amande ?) . Aujourd'hui encore la Bourgogne ne semble pas avoir perdu son rang puisqu'elle est la deuxième région de France en matière de production séminale émise par individu selon l'INSEE et qu'on y trouve la plus grosse consommation de lubrifiant et de balais par habitant.
Oui les Bourguignons sont de fiers gaillards, la chose est entendue ! Mais en quoi consiste précisément l'amour à la bourguignonne ? En quoi diffère-t-il des autres formes d'amour ? Quels sont ces caractéristiques ? Autant de questions auxquelles je répondrai dans un prochain message, parce qu'après tout je n'ai pas non plus que ça à faire que d'écrire sur ce blog.
Surtout quand je vois les maigres satisfactions que j'en retire.

Allez salut, mieux vaut ne pas développer davantage, je risquerai de m'emporter.

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