vendredi 28 septembre 2007

La Breizh touch, ou l'affligeante parade des culs terreux.

Formant un mouvement indépendantiste de ce qui est actuellement toujours considérée comme une région française (gageons que ça ne durera pas), on nous compare souvent à d'autres mouvements comme ceux de Corse ou de Bretagne, pourtant le grand défilé qui a eu lieu à Paris du 20 au 23 septembre 2007, vulgairement intitulé "Breizh Touch", nous prouve que nous n'avons aucune affinité avec les Bretons (que nous ne pouvions déja pas piffer, à cause de leur soutien au parti Armagnac pendant la Guerre de 100 ans, toujours pas digéré de notre côté). Le seul intitulé de ce défilé grotesque indique assez bien l'idée que ces bouffeurs de lisier se font de leur culture : une petite touche de Bretagne dans une world culture indigeste, comme on accompagnerait son Big Mac d'un peu de cidre pour se donner l'illusion d'avoir su perpétuer une culture séculaire. Dans cette parade bouffonne on pouvait assister au lamentable spectacle de quelques saltimbanques senescents matraquant leurs vieilles ritournelles ringardes, tandis que dans un esprit de chauvinisme bouseux, le public -composé de Parisiens ayant un vague grand-père vivant à Quimper- feignait d'apprécier cette triste pantalonnade afin de se donner l'illusion d'appartenir à un ensemble culturel cohérent.

Voilà exactement ce que nous ne souhaitons pas faire avec le mouvement indépendantiste bourguignon : répéter sempiternellement tous les aspects folkloriques du passé en imaginant maintenir ainsi une vie culturelle locale active et originale. Certes la culture régionale a beaucoup de charme et nous ne sommes nous-mêmes pas les derniers à pratiquer un bon vieux ban bourguignon ou à danser frénétiquement une morvandelle endiablée, cependant nous pensons que ce n'est pas ainsi que l'on anime une culture authentique. Au contraire, il faut être moderne (ce qui ne signifie pas foutre un peu de cornemuse dans du rap ou du boys band, celà nous l'appellons prostitution). Nous devons retrouver l'esprit d'indépendance qui fût celui du duché de Bourgogne au XV° siècle pour recréér les conditions d'émergence d'une authentique culture bourguignonne. Il ne s'agit donc pas d'imiter le passé sans cesse, mais d'emprunter les moyens du passé pour exprimer la vie de manière aussi féconde et originale.

Sus aux Français donc, et sus à leurs bouffons qui paradent complaisament chez leurs occupants, j'ai nommé ces ploucs de Bretons !

Quand les Bourguignons paraderont à Paris, ce sera en rangs serrés, baionnette à la main, comme nos amis Allemands l'ont fait en 40 !



Image de la future Burgundy Touch à Paris

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Perpéture, non pas pépétrer gros blaireau va!!!!

Charles le Téméraire a dit…

Hop c'est corrigé !
Merci de ta remarque.

Anonyme a dit…

Putain t'as pas pu t'en empêcher ...

Anonyme a dit…

Wesh wesh, ce blog envoie du gros!!

Anonyme a dit…

je me demande bien qui sont les culs terreux.....tu joue pas dans la bonne court gamin...attention car c'est ton cul qui sentir la terre....
ET RESTE ANONYME SURTOUT !

Anonyme a dit…

juste pour info...Nous avons une histoire NOUS...va bouffé ton raisin ! ta que ca pour te nourrir ! et au cas ou tu ne saura pas, les bretons sont 2 millions dans la capitale...fait pas gaffe à qui tu cause et continu comme ca !
KENAVO

Anonyme a dit…

j'te verrais bien en haut de ma fourche ! facho!

Anonyme a dit…

putain ils ont aucun humour !
je trouve l'article intéressant et pertinent.

Anonyme a dit…

que pensez vous de la reunificationde la Bourgogne avec la franche comté ?

Anonyme a dit…

Arrêtes la drogue

Charles le Téméraire a dit…

Chers amis, quoique je n'ai guère changé d'avis sur cette manifestation, il s'agit là d'un vieil article rédigé à l'époque où je connaissais encore mal la Bretagne. Je vous invite à lire mon article d'août 2011 pour connaître l'évolution de mon point de vue sur cette étonnante région.

Concernant la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté, nous y sommes parfaitement favorables (cF notre article de janvier 2014 et l'article publié dans Le Miroir Mag, de février 2014, qui sort demain).