lundi 29 mai 2017

La Bourgogne Libre à l'assaut de Paris !

Au XVe siècle, tout le monde s'en souvient encore, la France était divisée en deux factions rivales : les Armagnacs et les Bourguignons.
A cette époque, presque tous le peuple de Paris était favorable au duc Jean sans Peur. Chacune de ses entrées dans la capitale était acclamée par des foules enthousiastes. L'université elle-même était remplie de partisans des Bourguignons et la croix de Saint-André était le symbole favori de la jeunesse. 

Si la Bourgogne veut retrouver sa liberté, c'est donc aussi à Paris que le combat doit être mené. L'histoire était catégorique à ce sujet.
Voilà pourquoi, je décidai de prendre la tête d'une expédition de Bourguignons libres pour rallier la capitale de la France à notre cause... avant de la soumettre, évidemment.

Nous nous mîmes donc en route un beau matin, le cœur léger, en sifflotant, prêts à envahir la France, ni plus, ni moins.

Sur le chemin qui nous conduisait en Ile-de-France, après avoir dépassé Montereau, à qui nous avions déjà fait un sort, nous fîmes une halte dans la charmante bourgade de Moret-sur-Loing. Son entrée était gardée par une grande porte fortifiée que les habitants avait appelée "Porte de Bourgogne", car elle devait servir à repousser les envahisseurs bourguignons.
Une telle insolence méritait son châtiment ! 
La sanction ne se fit pas attendre.
J'apposais aussitôt les couleurs de la Bourgogne devant cette porte de Bourgogne, pour bien lui signifier qu'une simple porte n’arrêterait jamais les Bourguignons !



Le message était clair : Moret n'avait plus qu'à s'écraser devant notre panache ! 

Mais Moret n'était qu'une étape. 
 Nous repartîmes vers notre objectif, plus déterminés que jamais.
Quelques kilomètres plus loin, après avoir longé les cours du Loing, nous parvînmes  jusqu'à la Seine qui nous conduisit tout droit vers Paris.
Enfin nous y étions ! 
Devant nous, la Seine, ce majestueux fleuve bourguignon étalait son cours sur les flancs de l'église Notre-Dame. Quel spectacle !
Tout Paris était là, devant nous. 
Il ne restait plus qu'à la conquérir ! 
Ce que nous fîmes aussitôt... symboliquement bien sûr (car la politique est d'abord affaire de symbole) en posant vigoureusement un autocollant rutilant, et bientôt les armes de la Bourgogne Libre dominaient le panorama parisien : 


Paris était à nous !
Paris était Bourguignon !
Ces photos en attestent !
Mais nous ne comptions pas nous arrêter en si bon chemin. 
Alexandre ne s'était pas contenté d'un autocollant pour envahir la Perse, nous voulions couvrir la capitale de nos couleurs. 
Nous poursuivîmes notre épopée vers un lieu plus symbolique encore : la Bastille.
Le lieu qui est à l'origine même de la fête nationale de la France. 
Quel symbole !
et même quel double symbole, car en son centre s'élève le génie de la Liberté.
Quel meilleur endroit pour poser les couleurs de la liberté bourguignonne ?


Après ce coup de force, c'est par le sommet que nous décidâmes d'attaquer Paris, et pour cela, nous montâmes jusqu'à son point le plus élevé : Montmartre.
Alors, devant le Sacré Coeur, et devant une foule de touristes éberlués par l'apparition soudaine de ces Bourguignons audacieux, nous apposâmes à nouveau nos couleurs qui cette fois, s'élevaient au-dessus de Paris tout entier !
Burgund Ubes Alles !




Enfin, pour parachever notre expédition avec l'éclat qui lui seillait, nous choisîmes d'attaquer le tout dernier symbole de l'orgueil de la France, à savoir son stade, à l'endroit-même où elle avait remporté la coupe du monde en 1998, si certains veulent bien faire l'effort de s'en rappeler.
Stade de France ?
Stade de Bourgogne oui, à en juger par les couleurs qui dominaient l'endroit !

 


Et c'est ainsi que Paris fut parée des couleurs de la Bourgogne, et ainsi, symboliquement ralliée à sa cause. 
Gageons qu'avant peu, cette intensive propagande finira par porter ses fruits et par rendre à la Bourgogne sa liberté, sa liberté chérie.

Vive la Bourgogne Libre !






BONUS
Le concours de miss Bourgogne Libre continue !

Tout le monde se souvient de la superbe poitrine qu'un jeune bourguignon libre - un rien salace - avait orné de nos couleurs. Cette photo avait littéralement enflammé la toile - non sans raisons.

Quel délicieux spectacle...

Et bien figurez-vous qu'une autre poitrine bourguignonne vient désormais lui faire concurrence ! 
Et non des moindres ! Galbée, charnue, affolante...
Je vous laisse savourer le spectacle :


De quoi faire baver plus d'un escargot...
 L'amour à la bourguignonne n'est-il pas la juste récompense des combattants de Bourgogne ?

Aussi crions-le, répétons-le, hurlons-le : Vive la Bourgogne Libre et vive les poitrines de Bourgogne !



Et surtout si vous souhaitez me faire parvenir vos propres photographies : n'hésitez pas !

1 commentaire:

Guigone de Salins a dit…

Calixte de Nigremont, indépendantiste angevin, propose un référendum pour rallier l'Angleterre à l'Anjou!!
Nous pourrions nous aussi proposer aux flamands de se rallier à la Bourgogne! Faudrait-il proposer à l'ensemble des belges? A une partie des flamands? Ou serions-nous plus gourmands?

https://www.youtube.com/watch?v=tdSwaUEg5xw

Que de belles initiatives ont lieu en France ma foi!! Cet été sera celui de la libération!!