(ne faites pas attention au retard, j'avais commencé à écrire cet article il y a 15 jours, mais les cantonales m'ont tenu occupé et m'ont quelque peu fait quitter la scène internationale, que ces messieurs les Kosovars se rassurent, la Bourgogne ne les oublie pas. J'en profite pour saluer ici cordialement tous mes lecteurs de Pristina et accessoirement pour reconnaître l'indépendance du Kosovo, je ne l'avais pas encore fait officiellement mais vous vous doutiez bien que ce n'est pas notre genre de placer un quelconque bémol sur les partitions des choeurs de la liberté qui peuvent s'élever ici et là, fût-ce dans une contrée reculée des Balkans).
Liberté chérie, un jour nous aussi nous goûterons à ton nectar.
Trop souvent, sous l'influence néfaste de la propagande massive et décérébrante de médias un peu trop enclins encore à considérer la france comme un ensemble cohérent et non comme ce qu'elle réellement (c'est-à-dire une agrégation artificielle de peuples qui n'ont que leur oppresseur en commun) on a une image très négative de ce qu'est la balkanisation. On y voit au mieux le désordre, la confusion, l'embrouillamini, au pire on y voit la violence, la guerre, les génocides et les problèmes de voisinage. Au fond, le sensationnalisme de la presse frappe même les évènements historiques et un bon petit génocide bien sanglant est toujours plus vendeur qu'une explication historique. Car de quoi s'agit-il ? Pour peu que l'on sorte un peu le nez du charnier on sera frappé d'émotion au spectacle des balkans, frappé, ou plutôt non, le terme n'est pas convenable, disons plutôt bercé, enivré par la vue touchante de cette soif inextinguible de liberté (comme peut l'être notre soif de vin, qui lui fait office de substitut), par cette fraternité sincère entre membre de chaque peuple (d'autant plus étonnante si on la compare avec la xénophobie ultra-violente qui l'accompagne) mais surtout par cette stupéfiante simplicité qui semble caractériser les peuples libres, comme en témoigne le spectacle de ces enfants rieurs jouant au foot avec une simple boite de conserves et dont les multiples mutilations et autres amputations n'ont pas entamé l'enthousiasme.
Mais des manifestations resplendissantes de la liberté pour laquelle on se bat où qu'on célèbre lors de la victoire, les médias n'en font pas état, et par intérêt politique, et par voyeurisme mercantile.
Vivre libre ou mourir, un message politique que nous devrions méditer, délivré ici par Jean-Christophe Parisot depuis son fauteuil roulant où le maintient sa tétraplégie.
Voila pourquoi nous lançons un appel à la balkanisation de la France. Tous les peuples opprimés de France doivent à leur tour réclamer leur liberté la plus essentielle, celle d'assumer peur eux-mêmes leur propre destin. Ceux qui associent ces revendications à la violence se trompent, ce sont les envahisseurs qui font preuve de violence (les Serbes dans le cas des balkans) et non les peuples qui ne font que suivre la voie céleste de l'indépendance.
Vivent le Kosovo et la Bourgogne libres !
1 commentaire:
L'Kosovo,n'a aucun rapport par rapport avec la bourgogne.
Les Albanais ont envahis la Serbis pour se déclarer indépendants et je trouve ce système de "vol" horrible.
Alors que nous sommes en bourgogne parfois depuis des centaines d'années et nous voulons notre reconnaissance.
Vive La Bourgogne!
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