A bientôt les amis, et la prochaine fois que vous mangerez de la salade, ayez une pensée pour ce sympathique végétarien de Mohandas Karamchand Gandhi !
lundi 24 septembre 2007
Ghandi, un modèle pour nous !
Tout le monde connaît Ghandi évidemment, ce vieux bonhomme rigolo qui se promène toute la journée en robe de chambre et qui a libéré son pays de l'occupation en demandant poliment l'autorisation aux anglais. Voilà un chic type, en plus sa non-violence en a fait une icône aux yeux de toute une jeunesse hippie, toujours prompte à admirer les idoles politiques aux looks les plus fantasques (comme ce bon vieux Che, qui doit toute sa gloire a son idée géniale de porter un béret basque). Ce que ces jeunes gauchistes fainéants ignorent c'est que Mohandas Karamchand Gandhi n'avait pas grand chose d'un hippie, bien au contraire, c'était même plutôt un traditionnaliste forcené, un indécrottable bigot gorgé de la morale la plus ancestrale. Néanmoins il constitue un modèle pour nous. Pas seulement parce qu'il a libéré son pays des Anglais comme nous aimerions libéré le notre de ces fichus Français, mais aussi pour ses vues politiques. Car ce brave Mahatma n'a jamais voulu se contenter d'une indépendance politique. Disons le tout net, nous non plus. Il ne voulait pas que les Indiens puissent simplement choisir leur gouvernement pour ensuite être malgré tout dirigé par l'ordre économique international et son cortège infernal de bassesses et de consumérisme vulgaire, il voulait que l'Inde adopte un autre mode de vie, en rapport avec ses traditions, et opte pour une voie plus spirituelle, moins matérialiste, et surtout plus humaine (et accesoirement végétarienne). Soyons francs, à l'heure où les informaticiens indiens payés à 2 dollars de l'heure envahissent le marché mondial, Ghandi a lamentablement échoué. Mais son modèle doit continuer de nous inspirer, car nous non plus, nous ne voulons pas simplement d'une indépendance politique si celle-ci ne s'accompagne pas d'une authentique indépendance culturelle et sociétale, et c'est sans doute ce qui nous différentie des autres mouvements indépendantistes, comme ces ringards de Corses ou de Bretons qui veulent juste finalement voir leur insupportable musique s'exporter sur les marchés de l'industrie mondiale du disque. J'irai même jusqu'à dire que l'indépendance politique ne pourra être que la dernière étape de notre mouvement et qu'avant tout nous devons créér notre propre mode de vie (que je serai appellé à définir plus précisément lors de prochains messages).
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