
Il suffit de faire un tour dans Dijon pour s'apercevoir de l'ampleur de ces menaces. En débarquant à la gare nous serons d'abord surpris, si vous êtes comme moi un authentique bourguignon, de voir des rues goudronnées, où est l'harmonie bourguignonne qu'apportent les pavés (cF la rue de l'amiral Roussin) ? Sacrifiée sur l'autel du réseau routier. Cela commence fort ! Mais après tout nous sommes éloignés du centre historique, cela peut après tout, non pas se comprendre (nous nous y refusons catégoriquement), mais du moins se prévoir (le temps des ducs de Bourgogne est déja quelque peu élogné après tout). Poursuivons donc nos pérégrinations dans la ville, mais avant demandons notre chemin à un passant : "Pardons monsieur, où se trouvent les Chartreux?" (je fais exprès de ne pas le savoir pour bien vous faire comprendre certains problèmes, vous aurez bien compris que la situation présente est fictive, je sais parfaitement où se trouvent les chartreux et sans doute mieux que cet imbécile). Que nous répond ce passant accort (car le Dijonnais reste accort malgré tout) ? "les Chartreux ? par ici". Heh oui messieurs, c'est sinistre à dire, et plus encore à écrire mais c'est la désolante vérité, pas le moindre petit R roulé dans cette réponse, un R bien plat, bien rampant, bien attristant disons-le.
Les pavés, l'accent, ce sont là des problèmes bien anodins diront certains, et pour une fois, car je prends d'habitude moins de pincettes pour répondre à ce genre de pénibles sceptiques qui sont la plaie des sites politiques, et bien ils n'auront pas tout à fait tort. Mais il y a plus grave évidemment. Reprenons notre promenade, après une visite un peu décevante de la chartreuse de Champmol (qui a eu la mauvaise idée de déplacer la tombe des ducs de Bourgogne ? il faut leur faire réintégrer ce lieu saint au plus vite !), nous décidons, en parfait bourguignons, d'aller étancher quelque peu notre soif dans quelque troquet. C'est là que l'on peut observer le désastre : partout on ne trouve des bars branchés inhospitaliers aux tarifs prohibitifs, les quelques débits de boisson dont l'ambiance est acceptable se voient menacés de fermeture et ne servent plus de vin après 22 heures. Dépités, nous sortons alors dans les rues désertes (où sont les gigues endiablées de jadis ?) et tachons d'aller, malgré tout notre dépit, achever la maigre ivresse que nous commençons à éprouver en allant acheter quelques bouteilles dans une épicerie : celles-ci n'ont plus le droit de servir d'alcool après minuit !
Mais bon sang de mille pétards de tonnerre de Dieu de merde, dans quelle région sommes-nous ? Au pays des pisse-froids et des goulots obstrués où à celui des joyeux enfants de la Bourgogne !
La politique française est claire, étouffer à tous prix la culture bourguignonne dans ses fondations pour anéantir ses vélléités d'indépendance politique. Les Chinois ne font pas autre chose au Tibet ! Il est grand temps que cela cesse, il est temps d'en finir avec cette répugnante époque de tempérance et de sobriété et de revenir aux fastes de la Bourgogne, de faire renaitre l'abondance et les ripailles de jadis !
Les pavés, l'accent, ce sont là des problèmes bien anodins diront certains, et pour une fois, car je prends d'habitude moins de pincettes pour répondre à ce genre de pénibles sceptiques qui sont la plaie des sites politiques, et bien ils n'auront pas tout à fait tort. Mais il y a plus grave évidemment. Reprenons notre promenade, après une visite un peu décevante de la chartreuse de Champmol (qui a eu la mauvaise idée de déplacer la tombe des ducs de Bourgogne ? il faut leur faire réintégrer ce lieu saint au plus vite !), nous décidons, en parfait bourguignons, d'aller étancher quelque peu notre soif dans quelque troquet. C'est là que l'on peut observer le désastre : partout on ne trouve des bars branchés inhospitaliers aux tarifs prohibitifs, les quelques débits de boisson dont l'ambiance est acceptable se voient menacés de fermeture et ne servent plus de vin après 22 heures. Dépités, nous sortons alors dans les rues désertes (où sont les gigues endiablées de jadis ?) et tachons d'aller, malgré tout notre dépit, achever la maigre ivresse que nous commençons à éprouver en allant acheter quelques bouteilles dans une épicerie : celles-ci n'ont plus le droit de servir d'alcool après minuit !
Mais bon sang de mille pétards de tonnerre de Dieu de merde, dans quelle région sommes-nous ? Au pays des pisse-froids et des goulots obstrués où à celui des joyeux enfants de la Bourgogne !
La politique française est claire, étouffer à tous prix la culture bourguignonne dans ses fondations pour anéantir ses vélléités d'indépendance politique. Les Chinois ne font pas autre chose au Tibet ! Il est grand temps que cela cesse, il est temps d'en finir avec cette répugnante époque de tempérance et de sobriété et de revenir aux fastes de la Bourgogne, de faire renaitre l'abondance et les ripailles de jadis !
Une bonne fois pour toute :
VIVE LA BOURGOGNE LIBRE !