jeudi 27 décembre 2007
JOYEUSES FETES A TOUS LES BOURGUIGNONS !
Pour bien célébrer ces fêtes dans une joie pure et séraphique je voudrais partager avec vous ce petit morceau joué à la flûte par votre humble serviteur. C'est une comptine que l'on retrouve de temps en temps dans quelques compilations, mais dont beaucoup ignorent qu'elle provient de Bourgogne, et même plus précisément, de Semur-en-Auxois même, des générations de Bourguignons ont célébré la naissance du Christ sur cet air jovial et fraternel, enjoué comme les Semurois et vif comme nos âmes avinées !
Je suis sûr qu'il fera vibrer la fibre patriotique de tous les Bourguignons de coeur !
Je l'ai accompagnée d'une petite vidéo qui célèbre la beauté de la fière cité de Semur-en-Auxois et toutes ses délicieuses traditions (j'ai bien dit toutes) mais j'ai assez parlé je crois, place à la musique et encore une fois : joyeuses fêtes à tous !
lundi 24 décembre 2007
La revanche des Sioux !


Voici comment il faut traiter les envahisseurs.
Moyens Rousseâtres a dénoncé les traités passés avec les Etats Unis en ces termes : "des mots sans valeur sur du papier sans valeur qui ont été violés maintes fois afin de voler notre culture, notre terre et nos coutumes", on ne saurait mieux qualifier les traités qui nous lient à la France, et voici comment il a décrit les actuels représentants du peuple Sioux : "des collabos, des Indiens de Vichy", voilà qui a dû faire grincer quelques dents et qui pourrait s'employer très justement à propos de monsieur Patriat (dont je suis toujours sans nouvelles). Il a ensuite ajouté : "Cette nouvelle nation est une nécessité, car les Indiens sont méprisés par les autorités américaines et en ont assez de vivre dans un système colonial d'apartheid", en changeant simplement le mot Indiens par celui de Bourguignons, je pense pouvoir reprendre à mon compte les mots de ce sage, que je salue ici-même d'un Hugh fraternel ! Amis Bourguignons, l'actualité nous éclaire une fois encore sur le sens de l'Histoire, sur le vent de la justice qui s'abat inéluctablement sur tous les oppresseurs de ce monde. L'Histoire donnera raison à la Bourgogne, toutes les colonisations sont vouées à l'échec, et il est temps pour nous aussi de réclamer notre indépendance. Merci aux Sioux pour cette leçon de courage qui je l'espère invitera bon nombre de Bourguignons à rejoindre notre noble cause ! Vive la Bourgogne Libre et gloire au nouvel Etat libre du Lakota !
lundi 17 décembre 2007
Le Timor oriental : pas si petit que ça et bien vivant !

Mais au délà de ces apparences, l'exemple du Timor Oriental doit nous frapper, nous autres Bourguignons, par ce qu'il est l'accomplissement d'un mouvement indépendantiste. Envahis tour à tour par les Portugais puis les Indonésiens les Est-Timorais ont sû se débarasser du poids de leur occupation, ils déclarèrent leur autonomie en 1999 et leur indépendance en 2002, qui fût reconnue par toute la communauté internationale. L'exemple de la détermination et du goût de la liberté du Timor Oriental est, à tout point de vue, admirable, ils surent résister à un régime quasi dictatorial, soutenu financièrement et militairement par les Etats Unis et ne renoncèrent jamais à leur volonté farouche d'indépendance. Cet exemple doit frapper le coeur de tous les pays occuppés comme le notre, il prouve en outre que l'indépendance est un rêve accessible, qu'il n'est pas une simple utopie mais que l'opiniatreté d'un peuple est toujours payante aux yeux de l'Histoire. Ce que je veux dire c'est que si les Est-Timorais sont parvenus à l'indépendance, malgré leur faible niveau de développement et leurs évidentes lacunes civilisationnelles, alors rien ne s'oppose à ce que la Bourgogne imite leur glorieux exemple !

mercredi 12 décembre 2007
Concert de soutien au mouvement de libération de la Bourgogne

lundi 10 décembre 2007
Intermède musical
Cliquez ici.
Bonne écoute !
jeudi 6 décembre 2007
L'ordre de la Toison d'Or


Comme l'indique la photo montrée précédemment la médaille elle-même se compose d'une belle toison dorée, que l'on retrouve aux cous du Bon et du Téméraire sur tous leurs portraits, mais aussi de briquets et de pierres illustrant la devise de l'ordre : Ante Ferit Quam Flamma Micet (Il frappe avant que la flamme ne brille, pour les imbéciles qui ne comprendraient pas le latin), et dans lesquels on trouve deux B entrecroisés, montrant la souveraineté du duc sur les deux Bourgogne (le duché et le comté, aujourd'hui Franche-Comté, voilà qui devrait achever de convaincre nos camarades franc-comtois de rejoindre nos rangs).
Lors du démantèlement du duché et du mariage avec l'empereur Maximilien l'ordre passa chez les habsbourg, qui eux même allèrent se nicher en Espagne puis en Autriche, voilà pourquoi il existe désormais deux ordres, l'un plutôt catholique (l'Autrichien) l'autre plus honorifique (l'Espagnol). Il n'a rien perdu de son immense prestige (au contraire) et n'est distribué qu'à des personnages hautement renommés, et non pas distribués à la sauvette à des présentateurs télés ou à des artistes de pacotille comme une certaine légion d'honneur d'un pays qu'il est préférable de ne pas nommer. L'ordre de la Toison d'or reste vivement sollicité etla dernière réunion se déroula pas plus tard que la semaine dernière, elle fût présidé par Charles de Habsbourg Lorraine dont je me demande s'il n'est pas l'actuel descendant des ducs de Bourgogne, sa grande ambition pourrait en faire un personnage digne de ce poste, mais la question généalogique devra être explorée plus attentivement.

Nous, le comité de libération de la Bourgogne, demandons officiellement, qu'une fois l'indépendance acquise, l'ordre de la Toison d'Or soit intégralement réstitué au duché de Bourgogne.
Il va de soi que ceux qui auront défendu avec le plus d'ardeur l'indépendance seront légitimement récompensé par cette prodigieuse médaille. Alors si vous aussi, comme Philippe le Bon, Albert II ou Guilbert de Lannoy vous voulez obtenir l'odre de la Toison d'Or, vous savez quel mouvement il faut soutenir.
A bon entendeur !
dimanche 2 décembre 2007
L'indépendance à portée de poste (2)
Une au président Sarkozy :

Une au conseil régional de Bourgogne :

Et une à l'ONU :

Et bien maintenant il ne nous reste plus qu'à acheter quelques bonnes bouteilles de Bourgogne et s'apprêter à les vider lors du prochain passage de la poste pour célébrer bourguignonement la libération tant attendue !
mercredi 28 novembre 2007
France, terre de violence


Il est tout de même frappant (le terme me paraît assez juste) d'observer que ce type d'évènements ne m'est jamais advenu en Bourgogne. En outre quelques jours plus tard, l'actualité vint abonder en mon sens par un nouveau déchainement de violence qui frappa les banlieues parisiennes, évènement très grave mais qui ne surprend plus personne dans ce pays en proie à la dévastation. Comment expliquer que la Bourgogne soit relativement épargnée par ce type d'évènements, bien que, par son absence d'indépendance lui permettant de résoudre ces problèmes, elle souffre des mêmes maux que la France (maux qu'elle lui a elle-même transmis afin de tâcher vainement de s'en débarasser) ? Pour moi l'explication est très simple, la violence des revendications y est immédiatement tempérée par la bonhommie des moeurs locales, par la douceur de ses vallées paisibles, par le nectar capiteux de ses vins vendus à bon marché dans les estaminets. Tandis qu'en France, et plus particulièrement à Paris, tout incite à la violence comme unique moyen de revendication : ses meurs détestables, la pollution infernale de ses métropoles, la platitude sinistre des bassins désolés qui entourent la capitale et le caractère rédhibitoire du prix de son alcool.

jeudi 22 novembre 2007
Discours politique et humour

mardi 20 novembre 2007
L'indépendance à portée de poste !

lundi 12 novembre 2007
La parole est à Gerard David
A toi Gerard :
Bonjour les amis, c'est moi, Gerard David ! Non non je ne viens pas vous vendre des shampoings je viens vous parler de la Bourgogne libre dont je suis un fervent partisan, et je ne crois pas être le seul sur ce site hehe (big up à vous les p'tits gars). Vous vous demandez sans doute qui je suis bande de petits curieux, heh bien je suis un peintre flamand né à Oudewater en 1460, ce qui me fait déja 547 au compteur, heh oui, ça ne nous rajeunit pas, ce qui explique sans doute pourquoi je suis mort, mais cela ne m'empêche pas de communiquer avec vous par internet (magies de la communication moderne). Rassurez-vous, la mort, ce n'est pas si terrible, on s'y fait avec l'âge. Ce qu'il y a de pire c'est de vivre en esclave, si vous voyez à quoi je fais référence. On pourrait dire grossièrement, et sans vouloir me vanter outre mesure que ma peinture est d'une précision redoutable et se caractérise par un soin tout particulier dans les portraits que j'ai commencé à arracher quelque peu à la raideur flamande pour y incorporer un peu de l'esprit de synthèse italienne, tout en conservant les grandes lignes de cette école flamande-bouguignonne à laquelle nous sommes tant attaché. Heh oui je suis comme ça, modernité et traditions hehe, le génie flamand au service de la bonhommie bourguignonne. Ah la Renaissance flamande, c'était quand même le bon temps, on savait se marrer à l'époque, avec les ducs de Bourgogne on se mettait de ses gueuletons, fallait voir ça, dommage que ces fichus français aient tout foutu par terre, mais enfin bon, ce n'est pas eux qui allaient empêcher l'expression formidable de notre génie national, non mais oh.
Mais trêves de discution, je vous sens piaffer d'impatience derrière vos écrans, bande de petits chenapans, maintenant que je suis me suis un peu présenté, je voulais vous montrer l'une de mes toiles, il n'y a pas de raison de ne pas mêler l'art à la politique n'est-ce pas ? on n'est pas des veaux non plus (pas comme d'autres). Voici donc un petit tableau que j'ai peint en 1498, oh ce n'est pas grand chose vous savez, une simple pochade mais dont je ne crois pas avoir à rougir. Les historiens de l'art, ces négationnistes français, ont cru bon de le rebaptiser le jugement de Cambryse. Ils n'ont rien compris ces ploucs. Le vrai titre de mon tableau était Voilà comment il faut traiter les français.
Mais je vous laisse l'apprécier en cliquant ici.
A bientôt les aminches et puisse mon humble petite toile inspirer votre action politique !
vendredi 9 novembre 2007
Joyeux anniversaire Charles

En éspérant vous voir nombreux à bruges ce week-end, je vous dis à bientôt !
dimanche 4 novembre 2007
Terrorisme !
La Bourgogne vaincra !
Armé de leur courage, au total mépris des lois françaises, parcourant les rues semuroises en toute discrétion habilement vêtus de cagoules masquant leurs visages, voici ce qu'ont audacieusement accompli les patriotes du groupe armé de la libération de la Bourgogne (le GALB) :
La France est prévenue, désormais ce sera une guerre sans merci tant que nous n'aurons pas obtenu l'indépendance !
lundi 29 octobre 2007
La bataille de Nancy, une victoire a posteriori de la Bourgogne


En visitant la ville d'Epinal, je m'attendais à trouver néanmoins quelques traces de prétention, ou du moins d'arrogance, chez ceux qui, malgré tout, furent nos vainqueurs. Le spectacle auquel j'assistai fût un des plus déplorables de mon existence. Quel peuple soumis, abattu, résigné, pitoyable ! Le centre ville, limité à trois rues et à une église romane (somme toute assez pesante), se voyait cerné par des rues ternes et sales, piteuses et humbles, terriblement provinciales et sans aucune grandeur d'esprit. La grisaille humide du ciel semblait marqué les visages d'une effroyable médiocrité, et seuls quelques esprits un peu moins insignifiants que les autres, se risquaient à faire quelque peu la fête dans l'unique bar de la ville, qui ferme ses portes à une heure du matin. L'enthousiasme fébrile qui m'anime ordinairement laissa bientôt place à une pâle morosité. En quittant mon ami d'un long baiser langoureux mais néanmoins viril, je sentis mon coeur s'apaisé et au fur et à mesure que le train m'éloignait de cette sinistre région mon esprit s'animait de nouveau, comme réveillée d'une torpeur abrutissante, et enfin je crus fondre de joie en revoyant les élégants cloches dijonnais et l'inaliénable jovialité des Bourguignons. Je songeais alors combien la mort du Téméraire avait fait garder aux Bourguignons l'impérissable regret de leur grandeur et ainsi conservé pour toujours leurs nobles aspirations. A l'inverse les Lorrains s'étaient montré incapables d'être à la hauteur de la victoire, et, de désillusions en désillusions sombrérent dans l'accablement et la morosiré, de sorte que la bataille de Nancy s'avérait finalement être une indéniable victoire morale des Bourguignons portant bien haut leur capacité de s'égayer et de surmonter l'adversité.
mardi 23 octobre 2007
Visite au musée de Semur-en-Auxois
Permettez-moi de vous en montrer quelques pièces afin de ravir vos sens pour mieux vous convaincre ensuite de la justesse de nos thèses :


Observez à présent la grâce de cette sculpture trouvée près des sources de la Seine, la Femme y est exprimée dans toute sa préciosité légère, dans sa voluptueuse douceur, mais avec une finnesse psychologique rarement égalée, en y montrant (par la raideur de son nez camus où l'éclat de ses yeux perçants) toute la perfidie et la rouerie qui sont contenus dans son séduisant visage de courtisane.


Vous pouvez voir d'autres pièces du musée et de plus amples détails sur celui-ci à cette adresse.
Au cours d'un prochain article je vous démontrerai à quel point le Musée du Louvres est surfait, plat et sans le moindre intérêt, en un mot Français.
samedi 20 octobre 2007
Quelques précisions sur le mouvement de libération de la Bourgogne
qui sommes nous ?
Vous l'avez remarqué, aux cours des divers articles, la première du personne du pluriel autant que celle du singulier sont utilisés, qu'est-ce que cela signifie ? C'est très simple, l'auteur de ces lignes est un individu unique (c'est-à-dire moi), toutefois je me fais le porte parole de tout le MLB (mouvement de libération de la Bourgogne, pas la major league de baseball), vaste mouvement, pas encore structuré en parti mais qui regroupe de très nombreuses personnes et auquel tous les Bourguignons de coeur peuvent être membre, par simple solidarité (même passive).
Ce site est-il une plaisanterie ?
Je balaye l'objection immédiatement, s'il m'arrive de faire preuve d'un peu d'humour, les aspirations du MLB n'en sont pas moins extrêmement sérieuses et sont à prendre comme telles.
L'indépendance, pourquoi faire ?
haha, voilà la question que quelques personnes ont cru pertinent de poser, ce qui ne manque jamais de me faire sardoniquement rigoler. Demande-t-on à un esclave aux fers pourquoi il désire sa liberté ? A-t-on demandé à jean Moulin pourquoi celui-ci voulait libérer la France de l'occupation allemande ? L'indépendance a toujours été le rêve des Bourguignons, qui ne se sont jamais senti d'affinités avec la France et nous vivons sur la lancée inexpugnable des ambitions du Téméraire, que nous entendons bien réaliser (ce qu'il a voulu faire par les armes, nous le ferons par la démocratie, retournant contre la France ses propres armes).
Et puis disons-le tout net, au risque de paraître un peu acariâtre, nous n'en pouvons plus de l'esprit français. Les Français ne croient en rien, ils vivent sans aucun idéal, n'ont plus aucune ambition. Ils se laissent porter mollement par l'existence et flottent sur leur consumérisme nihiliste. Ils dissolvent toute idée un peu élevée dans une ironie creuse et infertile, croyant ainsi tout prendre de haut alors qu'ils ne font que tout ramener à leur trivialité. Chaque idée neuve est accueillie par des sarcasmes, chaque élévation de l'esprit est dédaigné et préféré par des futilités vaines. Avec un tel esprit, quel projet un peu transcendant ce peuple est-il susceptible de porter ? Absolument aucun et l'actualité politique nous le répète quotidiennement. Par l'indépendance au contraire, nous recréérons en Bourgogne un nouvel enthousiasme, comme j'ai déja eu l'occasion de l'expliquer. Tout comme la libération du joug féodal par la commune a porté sur ses épaules l'élévation des cathédrales, la libération du joug français insufflera une vigueur insoupçonnée au peuple bourguignon qui s'exprimera par un art tout aussi supercoquentieux.
Je dirai enfin que la libération de la Bourgogne est le souhait naturel de tous ceux qui aiment sincèrement la Bourgogne et qui sentent au fond de leur coeur vibrer son faste et sa jovialité. J'irai même jusqu'à dire qu'on ne peut pas aimer la Bourgogne sans être indépendantiste, de même qu'on ne peut prétendre aimer les animaux si on ne les apprécie qu'à travers les cages d'un zoo.
L'indépendance, oui mais de quel territoire ?
Notre ambition à long terme est de réaliser le rêve du Téméraire et de reconstituer le Grand Duché d'Occident. Nous sommes toutefois conscients des difficultés que le morcellement et le partage des territoires ont provoqué, aussi dans un premier temps ne réclamons-nous que l'indépendance de toute la région bourguignonne et ferons-nous preuve de patience pour le reste, en gardant une confiance paisible dans la réalisation ce qui nous apparait comme la voie naturelle tracée par l'Histoire. Pour les autres territoires nous demanderons aux chefs d'Etat des différents pays concernés d'organiser des referendums dans toutes les régions qui constituaient le grand duché afin qu'ils déterminent s'ils veulent rejoindre la Bourgogne.
Voilà, en espérant que ces quelques réponses satisferont les esprits dubitatifs sur notre prodigieux projet et mes excuses pour ceux qui auront trouver ce message trop laborieux. Je reste bien sûr à votre disposition pour toutes vos questions et n'hésitez pas à vous servir des commentaires pour débattre des idées dont je vous abreuve.
mercredi 17 octobre 2007
La Bourgogne : une solution à la crise belge
Pourtant souvenez-vous, les Belges étaient qualifiés par César de peuple le plus brave de toute la Gaule, et à la Renaissance ils rivalisèrent artistiquement avec l'Italie en créant un art d'un sensualisme et d'une luminosité tout bonnement ébouriffants. A la Renaissance disé-je ? Ô coïncidence providentielle ou m'emporte mon article. Mais qu'observons nous à à la Renaissance ? La Belgique était bourguignonne ! heh oui messieurs, vous avez bien lu, Bourguignonne, malgré vos sourires platement ironiques. C'est sous la tutelle impétueuse et hypnotisante des ducs de Bourgogne, sous l'exemple de leur fougue et de leur audace que sont nés les Van Eyck, les Hans memling, les Van der Weyden, les Campin, les Gerard David , les Juste de Gand, les Binchois, les Dufay, les Ockeghem, les Obrecht, les Van der Goes et autres Thierry Bouts de derrière les fagots. Aujourd'hui belge est devenu synonyme d'imbécile heureux, de benêt amical, ou de sympathique couillon. Aussi pour recréer l'unité belge il faut refonder les bases de son unité et de son faste passé, j'ai nommé le Grand Duché de Bourgogne ! La bonhommie de ce peuple prouve sa profonde unité spirituelle avec la Bourgogne, déja inititée par l'ancienne Lotharingie (même si la Bourgogne n'en faisait pas partie, mais ne tergiversons pas sur des pécadilles insignifiantes). Ces deux peuples frères ont été séparés par la France. L'un noya son chagrin dans le vin, l'autre dans la bière, mais chacun conserva sa bonne humeur légendaire et entretint son dégout de la France (la Bourgogne en se révoltant contre l'occupant français lors de son apocalyptique mutemaque, la Belgique en lançant d'impayables boutades et autres calembours ayant pour cible la bêtise des Français), mais à quoi servirait la moutarde si elle ne pouvait accompagner les frites, si vous me passez la trivialité de cette comparaison allégorique de bas étage ?
La Belgique, en rejoignant la Bourgogne, sa mère patrie, pourrait retrouver sa puissance créatrice et sa grandeur passée, son conservatisme bourgeois mêlé à notre ardente jovialité servirait à recréér l'harmonie spirituelle de nos deux peuples. A présent la Belgique doit choisir si elle veut de nouveau stupéfier le monde ou rester la risée d'une Europe hilare.

vendredi 12 octobre 2007
Les Semurois se plaisent fort en l'accointance des estrangers
"Les Semurois se plaisent fort en l'accointance des estrangers", voilà la devise qu'arbore fièrement la ville de Semur-en-Auxois, au point de l'inscrire en lettres gothiques sur la façade de sa porte principale, phrase écrite par le célèbre humaniste Allemand, Sebastian Münster, offrant aux touristes un formidable message d'accueil et d'hospitalité. Intrigué par cette phrase et curieux d'en savoir un peu plus sur l'histoire de cette bonne vieille ville de Semur, dont j'ai l'intention de devenir maire, je me suis livré à la lecture du livre 2 de sa fameuse Cosmographia Universalis, qui contient les chapitres sur la France, en particulier le chapitre Du reste des villes, & contrees du pays Bourguignon, & nommément de l'Auxois, Chalorois, & Maconoius, & choses remarquables en ces contrees. Quelle ne fût pas ma surprise d'y lire que cette phrase était le fruit d'une formidable supercherie, la phrase étant bel et bien tronquée. En voici le contenu intégral :
"Les Semurois se plaisent fort en l'accointance des estrangers, mais haissent bien davantage les Françoys".
Je suggère donc de faire de cette phrase, rendue à son authenticité, la nouvelle devise de Semur-en-Auxois.
En outre je ne résiste pas au plaisir de vous livrer le passage complet sur Semur, il illustre assez bien la verdeur et la bonhommie des moeurs semuroises, et plus largement, bourguignonnes :
"Les Semurois se plaisent fort en l'accointance des estrangers, mais haissent bien davantage les Françoys. De faict, lorsque je me rendys en cestuy bourg je fus ascueillys fort plaisament par ses habytants. Toutes foys je ne pus trouver oncques auberge pour y reposer, aussi je demandoys le gite à quelque bergier qui voulu bien m'hesberger pour une nuyté dans sa bergiérie. La nuyt, tandys que je dormoys pesament j'oys un grand bruy, je crus qu'il s'agissoy d'une beste. Cestoy ledit bergier qui venoy tou desnudé de son corps, il s'estriva avec un mouston et l'enscularda derechef sans austre forme de proçay dans l'enscoulure de son postérieur. Il me proposa de le resjoyndre, je restrivai puis acceptoy, et prist la place du milyeu, dite place françoyse en cestuy constrée. Les Semuroys sont décidément de fort joyeux bousgres."
mardi 9 octobre 2007
Reconciliation ? Et puis quoi encore ?


Monsieur Sarkozy, la balle est dans votre camp à présent !
vendredi 5 octobre 2007
Une chanson anti-Français du XV° siècle
Voici une petite chanson bourguignonne de 1470, accompagnée de ses paroles. On y retrouve l'esprit qui anime les messages de ce site, preuve irréfutable de la permanence de l'âme bourguignonne, à savoir : un rejet de la France (incarnée ici par son roi), un goût de la fête et du vin, un dégoût de la violence mêlé néanmoins à une certaine fermeté lorsque cela s'avère nécessaire (pour donner des horions au Français par exemple), notre amitié avec les Picards, un amour immodéré pour le duc de Bourgogne (respect naturel du chef, à l'opposé des macaqueries françaises) enfin un réalisme joyeux et une bonhommie virile et spontannée. L'éxécution de la chanson est un peu abrupte car elle est commise par un choeur militaire, otant un peu de la sensibilité pudique de ce morceau.
En voici les paroles :
1. Reveillez-vous Picards,
Picards et Bourguignons.
Apprenez la manière d'avoir de bons bâtons,
Car voici le printemps et aussi la saison
Pour aller à la guerre donner des horions.
2. Tel parle de la guerre
mais ne sait pas que c'est:
Je vous jure mon âme que c'est un piteux faict
Et que maint homme d'armes et gentil compagnon
Y ont perdu la vie, et robe et chaperon.
3. Où est ce duc d'Autriche?
Il est en Pays-Bas
Il est en Basse Flandre avec ses Picards
Qui nuit et jour le prient qu'il les veuille mener
En la Haute Bourgogne pour la lui contester.
4. Quand serons en Bourgogne,
et en Franche Comté,
ce sera qui-qu'en-grogne le temps de festoyer
bout'ront le roy de France, dehors de ces costeaux
et mettrons dans nos panses le vin de leurs tonneaux
5. Adieu, adieu, Salins,
Salins et Besançon
Et la ville de Beaulne, là où les bons vins sont
Les Picards les ont bus, les flamants les paieront
Quatre pastars la pinte ou bien battus seront.
6. Nous lansquenets et reîtres
et soudards si marchons
Sans finir de connaître où nous arriverons,
Aidons Dame Fortune et destin que suivons
A prêter longue vie aux soldats Bourguignons.
7. Quand mourrons de malheure
la hacquebutte au poing
Que Duc nostre Seigneur digne tombeau nous doint
Et que dedans la terre où tous nous en irons
Fasse le repos guerre aux braves bourgignons
où trompes sonneront
Au dernier Alahau, quand nos tambours battront
nous lèveront bannières aux ducque bourgignon
Pour aller à la guerre donner des horions.
mercredi 3 octobre 2007
I have a dream too !

J'ai fait le rêve d'une Bourgogne enfin libre et indépendante, débarrassée du joug français qui la muséle depuis des siècles. J'ai fait le rêve des rues dijonnaises remplies de ce peuple bienveillant, heureux de se retrouver à nouveau uni, gai et fraternel, communiant dans la liberté enfin retrouvée, jouissant de son union invincible et partageant sa joie et sa rusticité bonne enfant. J'ai fait le rêve de fêtes immenses et fastueuses, Philippe_le_bonesques, simples et allègres, où l'alcool coulerait à flot, pleines de danses et de chants, de vin et d'amour, à l'opposé de ces fêtes bobos que la France nous inflige et où les policiers viennent sanctionner le moindre écart. J'ai fait le rêve d'un art nouveau, bourguignon, expression vivante de la vigueur morale et de l'enthousiasme débridé de ce peuple vivant, qui étonnera le monde entier par son originalité et sa puissance expressive. J'ai fait le rêve d'un peuple en liesse, travaillant ardemment pour couvrir ses verts côteaux labourés pieusement de ces immenses monuments qui rendront de nouveaux cultes riches et grandioses. J'ai fait le rêve d'un nouveau grand duc d'Occident (il me ressemblait d'ailleurs étrangement dans ce rêve, signe du destin ?), sacré par le pape lui même dans la cathédrale saint-Bénigne, tandis que les chefs d'Etat du monde entier acclamaient le retour tant espéré de ce pays dont la hardiesse manquait à l'univers. J'ai fait le rêve d'un peuple gorgé de générosité et de franchise, dont la véhémence serait toute entière tournée vers elle-même (et non dans la conquête comme les Français) et qui se consacrerait à l'exploration virile de son âme, à l'éternel renouvellement de sa jouissance morale et de la gaieté de son mode de vie. J'ai fait le rêve d'un nouvel Etat, stable et puissant, reconnu mondialement et dont la voix s'étendra comme un torrent lancé à travers les siècles à venir. J'ai fait le rêve d'un Etat enfin doté de la puissance nucléaire, garante de son indépendance, et qui enverra sur Paris une centaine d'ogives lourdes, balayant une bonne fois pour toute ce peuple arrogant et belliqueux. J'ai fait le rêve d'une cohorte de Français en guenilles, irradiés et mourrant de faim, réclamant désespérément une aumône à nos frontières et que nous accueillerons à grandes rafales de mitrailleuses.
Oui j'ai fait ce beau rêve, et je suis bien décidé à tout mettre en oeuvre pour qu'il se réalise !

dimanche 30 septembre 2007
La croix de Saint-André


samedi 29 septembre 2007
L'histoire du château de Dijon


Dijonnais, la prochaine fois que vous irez à la poste place Grangier, n'oubliez pas d'y hurler votre haine de Louis XI !